Augmentation de salaire : osez négocier à votre juste valeur

Augmentation de salaire : osez négocier à votre juste valeur

Augmentation de salaire : osez négocier à votre juste valeur

Demander un augmentation de salaire …. l’enfer sur terre de quand j’étais salariée. J’avais l’impression de faire la manche. Alors du coup, je me contentais d’accueillir l’information concernant le pourcentage qui m’était gracieusement offert une fois l’an, suite aux entretiens annuels. Et de maudire ma chef de ne pas avoir reconnu mes efforts à leur juste valeur et moi-même pour ne pas avoir ouvert ma bouche.

Travaillant à mon compte, je n’ai plus ce genre de problème mais je sais que cela concerne un paquet de monde. Ne pas savoir communiquer clairement avec sa hiérarchie fait partie des freins qui vont ralentir votre progression professionnelle. Et il y en a pleins d’autres

Alors, voyons comment vous pouvez obtenir une augmentation de salaire sans vous prendre la tête en suivant un plan d’action qui vous aidera même à dépasser un éventuel refus.

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Pourquoi négocier une augmentation de salaire ?

Négocier une augmentation de salaire au travail est un moyen efficace d’améliorer votre situation financière. Vous avez soudainement plus de revenus, ce qui signifie qu’il devient tout de suite plus facile de rembourser vos dettes, de ne pas être dans le rouge à la fin du mois, d’épargner pour vos objectifs futurs et d’améliorer votre qualité de vie.

En même temps, ce type de négociation est redoutée par un grand nombre de personnes. Le simple fait de négocier met la majeur partie d’entre nous mal à l’aise. C’est plutôt quelque chose que l’on cherche à éviter. Cela ne nous viendrait pas à l’esprit de négocier le prix de la baguette avec notre boulangère. Eh oui, c’est culturel.

Demander une augmentation peut aussi être perçu comme une forme de déloyauté. Vous avez bien sûr reconnu une croyance limitante. La personne demandeuse peut craindre que cela ne mette son job sur la sellette.

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La logique dans le fait de demander une augmentation de salaire

Vous connaissez quelqu’un qui n’a pas envie de mieux gagner sa vie ? Il n’y a rien de surprenant pour votre supérieur à ce que vous demandiez à avoir un meilleur salaire. Ce qui lui importe, c’est de savoir si vous aurez le courage d’aborder le sujet dans une conversation et si la qualité de votre travail mérite une augmentation de salaire.

En outre, presque chaque stratégie dans cet article fonctionne très bien pour d’autres types d’avantages salariaux. Disons que plutôt qu’une augmentation de salaire, vous voulez pouvoir travailler seulement quatre jours par semaine au lieu de cinq. Peut-être voulez-vous être en mesure de télé-travailler deux jours par semaine. Ou bien vous aimeriez pouvoir prendre votre poste une heure ou deux plus tôt et ainsi partir une heure ou deux plus tôt.

Ces types de changements peuvent vous faire économiser beaucoup d’argent dans votre vie de tous les jours et améliorer ainsi considérablement votre qualité de vie.

Voici comment commencer.

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perfectionniste vs optimaliste

1. Utilisez vos évaluations de performances

Si vous faites partie d’une entreprise qui effectue des évaluations de performances, entretiens annuels, individuels ou je ne sais quel nom donné à un tête à tête avec votre boss, sortez-les de leur placard. Ces entretiens mettent généralement en lumière vos objectifs ainsi que vos points forts et ceux à améliorer.

Ce qui vous permet aussi d’estimer si vous êtes susceptible de recevoir une augmentation de salaire si vous la demandez. Et si ce n’est pas le cas, en concentrant vos efforts sur vos axes d’amélioration, vous vous démarquerez indéniablement.

Alors, préparez consciencieusement ces entretiens. S’ils sont positifs, vous avez de bonnes raisons de demander une augmentation de salaire. S’ils sont médiocres, vous avez une liste de points à travailler avant de pouvoir demander quoi que ce soit.

2. Connaissez la grille des salaires de votre métier et définissez ce que vous voulez

C’est une autre étape préparatoire importante: connaître les niveaux de salaire dans votre domaine et dans votre région. Un bon point de départ est avec la base de données salairemoyen.com, qui vous permet de voir ce à quoi vous pouvez prétendre dans votre secteur d’activité.

Rappelez-vous, utilisez ceci comme référence mais pas comme bible. Adaptez-le à votre cas personnel. Si vous êtes en début de carrière, votre salaire devrait être légèrement inférieur à la moyenne. Si vous avez de l’expérience ou si vous avez des antécédents de performances remarquables, vous devriez vous attendre à recevoir un salaire approprié.

Demandez-vous avec quel montant vous vous sentirez payé à votre juste valeur ?

3. Tout est une question de timing

Par exemple, c’est pas une super idée de demander une augmentation de salaire peu de temps après une mauvaise évaluation de vos performances. Évitez aussi de demander une augmentation de salaire lorsque votre entreprise traverse des difficultés financières. Pas terrible aussi de demander une augmentation de salaire lorsque vous êtes en conflit ouvert ou larvé avec votre hiérarchie.

Par contre, c’est une bonne idée de demander une augmentation de salaire après la réussite d’un projet. Ou alors suite à un examen de performances brillant. Excellente initiative que de demander une augmentation après avoir obtenu une certification ou un diplôme.

En d’autres termes, si vous venez de faire quelque chose qui démontre votre grande valeur et que votre boîte semble en bonne santé, c’est le bon moment pour entamer les négociations. Si vous n’avez rien fait pour améliorer votre profil, si vous ne vous êtes pas trop foulé ces derniers mois ou si votre entreprise connaît des difficultés, oubliez pour le moment.

 4. Soyez clair, évitez d’être émotif ou exigeant

Lorsque vous vous décidez enfin à avoir cette conversation, soyez clair et évitez les émotions (colère, tristesse, menace…), surtout si vous n’obtenez pas un oui immédiat. Entrer en conflit avec votre boss ne va pas aider à obtenir votre augmentation de salaire.

Vous devez décider à l’avance ce que vous allez demander spécifiquement et pourquoi vous devriez l’obtenir. Vous avez noté vos arguments et les utiliserez à bon escient pendant l’entretien. Par exemple, évoquez vos performances et les salaires des personnes occupant des postes similaires. Soyez précis et décidé dans vos chiffres. Fixez un seuil en dessous duquel vous ne voudrez pas descendre. Donnez-leur des raisons de dire oui et pas non.

Ainsi, vous pourriez demander une augmentation de 10% parce que vous avez eu trois excellentes évaluations à la suite et que vous avez joué un rôle clé dans la finition d’un projet. Vous exprimez clairement ce que vous voulez et pourquoi vous le méritez.

En restant naturel et clair sur vos attentes, votre démarche sera respectée. Si vous avez quelqu’un de rationnel en face. Tant que vous n’êtes pas dans l’émotion, que vous ne faites pas de menaces ou de demande incohérente, votre boss va au moins comprendre la motivation de votre requête. Tout le monde veut être mieux payé, après tout.

Cela fonctionne de la même manière si ce que vous voulez se présente sous la forme d’avantages non financiers, comme un horaire de travail plus flexible ou des jours de télétravail par semaine.

Si vous n’obtenez pas un oui immédiat, ne vous fâchez pas. Ne laissez pas vos émotions prendre le contrôle. Votre affaire n’est pas encore terminée. Soyez patient, méthodique et stratégique.

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5. Créez un plan d’action avec votre boss

Si votre supérieur refuse votre demande d’augmentation de salaire, votre réponse immédiate devrait être: «D’accord, alors, que dois-je faire pour recevoir une telle augmentation ? »

Travaillez avec lui pour trouver un plan d’action qui, si vous le menez à bien, aboutira sur l’augmentation de salaire que vous voulez. Il se peut que votre chef ne perçoive pas votre valeur de la même façon que vous. L’objectif ici est d‘afficher votre valeur de manière à ce que votre supérieur hiérarchique en ait clairement conscience selon les critères qui l’intéressent le plus.

Sortez de cette conversation en ayant identifié point par point ce que vous devez faire pour obtenir une telle augmentation dans les six prochains mois. Qu’est ce que vous devez accomplir pour que, lorsque vous ferez un point au printemps, la réponse soit un «oui» évident ?

Vous avez maintenant une toute nouvelle to do list, à vous de jouer !

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6. Documentez vos efforts

Si vous avez un plan d’action pour vous mener à votre augmentation de salaire, consultez-le régulièrement. Organisez votre temps et travaillez en fonction des éléments énumérés et, surtout, gardez une trace de vos efforts réalisés pour atteindre vos objectifs.

Traitez-le comme un journal de travail. Chaque fois que vous prenez des mesures concernant un élément de ce plan, enregistrez-le. Créez un document qui énumère toutes les choses que vous faites pour compléter les points de ce plan.

Ensuite, lorsque vous aurez coché toutes les cases, vous pourrez vous appuyer sur ces notes pour faire une analyse détaillée de la façon dont vous avez exécuté votre plan d’action. Et, par conséquence, pourquoi vous méritez cette augmentation de salaire. Vous n’aurez pas à inclure tous les détails.

En réalisant ce travail, vous collectez en plus du matériel à exploiter pour mettre à jour votre CV. C’est tout bénef !

7. Renforcez votre CV grâce à vos efforts

Au fur et à mesure que vous franchissez les étapes de votre plan d’action, pensez à les renseigner dans votre CV. Ainsi, si votre responsable n’obtient pas de son côté ce qu’il vous a promis, vous êtes dans une bien meilleure position en termes de recherche d’emploi.

C’est la meilleure partie de ce type de processus. Non seulement cela améliore vos chances d’obtenir une augmentation de salaire. Mais cela vous prépare aussi à votre prochaine étape de carrière si vous n’obtenez pas satisfaction.

Vous avez gagné confiance en vous car vous savez qu’avec des objectifs clairs et définis, vous pouvez donner le meilleur de vous. Et vous saurez le faire valoir auprès d’un futur employeur… si besoin est !

Conclusion

Demander une augmentation de salaire d’une manière calme avec une demande claire et les raisons de le faire ne vous mettrons pas en mauvais termes avec votre patron. En exposant des faits et pas des sentiments, il ne peut pas nier votre requête. Il comprendra même s’il ne peut pas dire oui tout de suite. Si vous vous êtes bien préparé à la conversation, il n’y a rien à craindre.

Aussi, rappelez-vous que « non » n’est pas la fin du monde. C’est juste la prochaine étape. Utilisez-le comme une opportunité de construire un plan d’attaque qui va vous permettre d’obtenir ce «oui». Et si vous n’obtenez pas les résultats que vous voulez, utilisez les fruits de votre dur labeur pour améliorer votre CV et trouver un meilleur emploi. Et surtout une entreprise qui saura vous rémunérer à votre juste valeur. Non mais !

Vous aussi vous avez du mal à négocier vos augmentations ? Vous avez peut être eu des mauvaises expériences en la matière ? Ou alors la simple idée de parler d’argent vous pétrifie ? Partagez votre expérience en commentaire. Et si cet article peut aider un de vos proches ou collègue, envoyez-le lui.

Vous le valez bien, alors osez demander !

Stéphanie

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Impossible de vous faire valoir à votre juste valeur ?

Découvrez comment

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Il n’y a pas de mal à obtenir ce que l’on veut tant que l’on reste congruent. Le livre de base en la matière.

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Comment survivre dans un environnement de travail toxique en 5 étapes

Comment survivre dans un environnement de travail toxique en 5 étapes

Comment survivre dans un environnement de travail toxique en 5 étapes

Nous avons tendance à supposer que la partie la plus difficile du travail est d’assurer le poste en lui-même. Mais alors, un matin, vous vous réveillez en craignant d’aller au bureau… à cause de vos collègues. Vous réalisez que l’ environnement de travail dans lequel vous évoluez n’est pas si sain que ça.

Pourtant, pourtant, vous avez géré votre recherche d’emploi comme une machine de guerre. Vous avez mis à jour votre LinkedIn, crée un CV à votre image, envoyé des lettres de motivation à faire saigner du nez un patron du CAC40. Ni une ni deux, vous avez choppé une entrevue avec l’une des entreprises que vous convoitiez.

Vous étiez « on fire » pendant l’entretien. Vous avez géré les questions avec aise et assurance, négocié comme un acheteur de grande distribution et obtenu les conditions que vous désiriez. Bref, vous vous sentiez comme ça :.

Mais trois mois plus tard, vous réalisez qu’il ne règne pas une culture d’entreprise de dingue dans votre boite et que vous êtes assez malheureux à bien y regarder. Attendez une minute…

Quand vous êtes parti à la chasse au CDI, vous êtes vous bien renseigné sur la réputation de l’entreprise ? Non ? Bon, ce qui est fait est fait. Si vous vous trouvez face à une situation négative ici et maintenant, pouvez-vous changer votre environnement de travail pour le mieux ? Ou est-ce déjà une cause perdue ?

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Qu’est-ce qui définit un environnement de travail toxique ?

Lorsque je parle d’un environnement de travail toxique, je parle d’humains.

Ça peut-être soit les collègues : les bavards, ceux qui aiment briller au dépend des autres, les passifs agressifs, les agressifs tout court, les stressés, les compétitifs…

soit les chefs incompétents : ceux qui ne connaissent pas la définition du terme leadership ou ceux qui, peut-être se sentant menacés, vous empêchent de vous épanouir.

Il est difficile de repérer tous les éléments qui constituent un environnement de travail toxique. Mais comme beaucoup de maladies, les symptômes sont plus faciles à repérer que les causes. Si vous êtes confronté à un environnement de travail toxique, vous risquez de tomber de plus en plus malade, de remettre en question vos compétences, voir vos valeurs, de rentrer en conflit avec vos responsables hiérarchiques. Votre famille et vos amis vous font remarquer que votre humeur est en berne.

Il existe d’innombrables autres signes, mais le fait est que votre santé et votre bonheur sont à risque si vous ne faites rien à ce sujet. L’option la plus évidente est de partir. Mais si c’est toujours le job de vos rêves, malgré les problèmes environnementaux, il y a peut être encore moyen de rétablir la situation.

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Comment assainir votre environnement de travail toxique ?

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1. Informez le management

L’élément le plus important? La haute direction doit reconnaître qu’il y a un problème et accepter que des changements sont nécessaires. S’ils ne font pas ce premier pas, ils ne mettront jamais en place un changement réel et durable qui amélioreront l’esprit de l’entreprise. Face à une telle situation, prenez vos cliques et vos claques sans attendre votre 13 ème mois.

La direction des ressources humaines ou vos N+12 sont peut-être déjà vaguement conscients de la situation. Donc même si cela ne fait exactement partie de leurs objectifs du moment, le simple fait d’attirer leur attention pourrait les motiver à mettre en œuvre les actions nécessaires.

Pourtant, s’ils tombent du cocotier, vous devrez prendre le temps de les éduquer avec des faits. Préparez vos entretiens avec des exemples réels de ce qui ne fonctionne pas et ce qui a besoin de travail. Surtout, soyez force de proposition. Faites des suggestions constructives sur la façon dont on pourrait améliorer les choses.

Peu importe si vous avez été fraîchement embauché ou si l’on utilisait encore le minitel quand vous êtes entré dans l’entreprise. Aborder un sujet aussi délicat est un mal difficile mais nécessaire. Si vous le pouvez, trouvez des collègues désireux de vous soutenir et de vous appuyer sur votre (vos) solution (s) proposée (s), ce qui vous donnera beaucoup plus de chances d’être entendu et pris en compte.

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2. Instaurez une communication claire et efficace

Toute l’équipe doit apprendre à communiquer de manière plus claire, productive et transparente. Si vous êtes dans un environnement de travail toxique, la seule chose qui est efficace en ce moment, c’est le potin. Vous devrez réinitialiser certains comportements néfastes.

Ce n’est en aucun cas une tâche facile: cela nécessite du travail et l’intention d’un réel changement tant au niveau de la direction que des salariés. Gérer les différentes personnalités ainsi que les susceptibilités des uns et des autres peut transformer la démarche en un véritable challenge.

Commencez par définir ou faire définir les nouvelles attentes verbalement à toute l’équipe et communiquez-les par écrit afin que chacun puisse se référer à eux plus tard. S’il y a des problèmes avec des comportements inappropriés lors des réunions (interruption, téléphone, nom d’oiseau…), l’équipe devrait définir les règles pour ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas.

Si la seule solution pour que les réunions ne se terminent pas en pugilat est d’obliger les participants à lever la main et d’attendre d’être invité avant de parler, c’est pas cool mais ce sera comme ça à l’avenir.

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3. Faites reconnaître vos accomplissements

Reconnaître la réussite peut accroître la confiance d’un collègue ou d’un employé et les encourager à jouer un rôle plus actif dans les projets futurs et dans l’entreprise.

Les managers qui montrent un véritable intérêt pour leurs subordonnés et qui soutiennent leur développement sont moins fréquents qu’on n’aimerait. Vous souffrez peut-être de ce manque de reconnaissance.

Si vous vous sentez sans soutien dans votre entreprise, suggérer la mise en place d’un programme de mentorat qui relie la direction au personnel et prend en charge les salariés à tous les niveaux. Tout le monde, des cadres de direction aux stagiaires, profitera des avantages d’une relation professionnelle plus étroite et d’une amélioration du moral.

Des événements spéciaux comme des fêtes d’anniversaire, des sorties ou des déjeuners réguliers ne font pas mal non plus. Il va sans dire que les employés qui se sentent valorisés et connectés sont plus heureux en général, et cela se dénote dans leurs performances et leur productivité.

Pourquoi votre entreprise ne s’efforcerait pas de s’assurer que ses employés sont heureux et en bonne santé ? Simplement parce que ça ne fait pas partie de ses habitudes. Il ne tient qu’à vous de changer cela.

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4. Découragez les bandes et le favoritisme

J’aimerais pouvoir vous dire que les phénomènes de bande et les comportements puériles ont été laissés dans les couloirs du lycée, mais malheureusement beaucoup de situations de ce type peuvent se présenter au bureau.

Il appartient au management de mettre un terme à ces comportements nuisibles en les traitant avec une politique de tolérance zéro. Dans le cas contraire, les relations peuvent facilement devenir hors de contrôle. Chacun mérite un environnement de travail sûr et sans harcèlement dans lequel il se sent inclus dans le cadre de l’équipe. Faites le savoir et ne tolérez en aucun cas ce type de comportement.

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5. Soyez positif, proactif et orienté vers la solution

Organisez des réunions d’équipe ou demandez à ce qu’elles soient organisées. Profitez-en pour partager des idées et assurez-vous tout le monde soit entendu. Favorisez une communication bienveillante.

Donnez l’exemple. Vous ne pouvez pas vous attendre à ce que le changement se produise si vous ne vous impliquez pas vous-même. Alors prenez le temps de connaître vos collègues, en particulier ceux vers qui vous n’êtes pas attirés naturellement. Soyez toujours agréable et congruent.

Points bonus : la direction sera probablement informée de vos bonnes actions et appréciera vos efforts.

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perfectionniste vs optimaliste

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Conclusion

Vous êtes fier de votre activité professionnelle, tout comme le sont vos collègues. Il serait dommage de laisser la toxicité de votre environnement de travail ruiner votre carrière. Travailler collectivement pour améliorer la situation peut changer radicalement votre vision et votre satisfaction professionnelle globale. Étant donné qu’une personne moyenne passe plus de 90 000 heures au travail au cours de sa vie, ce n’est pas un problème à prendre à la légère.

Considérez ces 5 étapes comme votre extincteur pour éteindre l’incendie dans votre entreprise. Mais n’oubliez pas que la toxicité de votre environnement de travail est sournoise – sans effort concentré et désir de changement sans interruption, les actions mises en œuvre peuvent facilement devenir stagnantes et revenir au statu quo. En tant que professionnel intelligent et expérimenté, il est de votre responsabilité de reconnaître quand cela vaut la peine de faire des efforts pour créer des changements et quand il est temps de dire bye bye.

Votre carrière et votre bonheur ne sont pas négociables.

Quels conseils souhaiteriez-vous ajouter ? Quels sont les comportements toxiques que vous avez pu observer dans votre environnement de travail ? Vous êtes-vous déjà retrouvé dans une telle situation ? Comment avez-vous réagit ?

Merci pour vos commentaires, partages et autres réactions. J’espère que vous ne vous laisserez plus polluer suite à le lecture de cet article.

A bientôt

Stéphanie

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Perdu dans vos actions à mener ?

Séance découverte : Vous vous êtes perdu dans votre travail ?

Lecture pour aller plus loin

Parce qu’il n’y a pas plus hostile comme environnement pour l’homme que mère nature, ce récit vous embarquera dans une belle leçon sur la vie et la mort. Ce n’est pas un livre de développement personnel et pourtant vous n’en sortirez pas tout à fait le même.

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Travailler sans prise de tête, c’est possible !

Travailler sans prise de tête, c’est possible !

Travailler sans prise de tête, c’est possible !

Quand j’ai fait l’infographie de cet article, je n’avais aucune idée de ce que j’allais écrire pour l’accompagner. Et après l’avoir terminé, je n’avais toujours pas d’idée. Ok, je la mets de côté et je passe à autre chose. Puis quelques jours plus tard m’arrive une situation que je détaillerai plus loin. L’ironie de la circonstance m’a frappé quand je me suis réveillée à 2h30 du matin, incapable de me rendormir avec le cerveau branché sur 1000 volts qui ressassait sans cesse l’événement en question. Mais que se passait-il ? Je ne fais JAMAIS d’insomnie. Tout simplement, j’étais en pleine prise de tête.

J’ai compté, je subissais 7 des comportements que je recense dans l’infographie. Oh ben dit donc, merci la vie. Quel beau cadeau, je cherche un sujet d’article et bim, il me tombe dessus quelques jours plus tard… une bonne grosse prise de tête à couper au couteau.

Commençons par voir à quoi ressemble une prise de tête.

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Êtes-vous un habitué de la prise de tête?

Comment je me suis retrouvée en mode prise de tête full power

Je ne rentrerai pas dans les détails car je ne veux pas me servir de l’article pour régler mes comptes. Pas que ça ne m’ait pas traversé l’esprit ou que je n’ai pas fomenté des idées de vengeance les plus créatives qui soient, genre parpaing dans la tête.

Donc je me suis retrouvée à me sentir jugée par des proches pour un choix que j’ai fait. Certes ce choix est non conventionnel mais il a été fait en toute conscience, cohérence et rationalité. C’était d’autant plus violent pour moi que cela touche un sujet très personnel que les personnes en question n’ont jamais vécu.

Sur le moment, je me suis sentie totalement acculée par leur jugement et rien de ce qui est sorti de ma bouche ne m’a satisfaite. T’inquiète que pendant mon insomnie les répliques spirituelles et inspirées ont fusé dans ma tête. Réflexe pavlovien qui n’a servi à rien d’autre qu’à alimenter l’excès d’analyse, les regrets, l’incapacité à lâcher-prise, les tensions, mon mental et surtout la dépravation de mon sommeil.

Parce que s’il y a un truc hyper important pour moi que je fais bien dans la vie, c’est dormir. Telle une horloge suisse, je dors 7h30 par nuit d’un sommeil délicieux et réparateur. Je m’endors et me réveille sans difficulté, luxe que j’apprécie fortement.

Alors cette insomnie, je peux vous dire qu’elle m’a interpellée. Pourquoi étais-je en train de me prendre la tête ? Je suis certaine de mon choix et la réaction des personnes n’a fait que me convaincre un peu plus. Il existe une désinformation dans ce domaine qui explique leur jugement. Alors, que s’est il passé en moi ? Au fond, je tire une certaine fierté de cette décision qui sort de la norme. De la fierté ? Tiens, tiens, mais que vient-elle faire là ? Mais voyons, serait-ce mon ego qui est encore en train de me jouer des tours ?

Oh le $%§/&, c’est lui qui vient me réveiller en pleine nuit ? Mais de quel droit ? Parce que je le lui donne pardi !

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Solutions radicales anti prise de tête

Vous vous êtes déjà retrouvés dans ce type de situation ultra-frustrante, où vous avez continué à mâchouiller votre amertume pendant des jours. Votre boss qui vous fait une réflexion désobligeante. Une réunion où vous n’avez pas réussi à faire valoir vos arguments. Une négociation loupée parce que vous n’avez pas su rebondir aux objections de l’autre partie… etc, etc et. Comment reprendre pied rapidement et mettre en place des mesures d’action constructives ?

1. Comprendre les enjeux

Qu’avez-vous perdu ? Est-ce rattrapable ? Avez-vous réellement un problème ou est est ce juste votre ego qui hurle à la mort ?

Répondez à ces questions en toute objectivité. Vous verrez que bien souvent, c’est le mental qui s’exprime. Comme quand je cherche un moyen de me venger. Solution complètement improductive qui risque plus de vous nuire qu’autre chose. Commencer à râler, se plaindre, dire du mal des autres… WRONG ! Vous entrez dans une spirale qui va vous tirer vers le bas.

2. Prendre du recul

Écrire, méditer, faire du sport ou toute autre activité qui vous sort de votre mental.

Pratiquer une ou plusieurs de ces activités va vous permettre de mettre de la distance émotionnelle avec ce qu’il s’est passé. Me concernant, au lieu de tourner dans mon lit pendant des heures, je me suis levée, j’ai fait une petite méditation et j’ai commencé à écrire cet article. 2 heures plus tard, le sommeil pointait enfin son nez. La nuit fut courte mais quand j’ai ouvert les yeux, mon mental ne s’est pas déclenché automatiquement comme le radio-réveil de Bill Murray dans le film « Un jour sans fin ». J’avais des petits yeux mais j’avais retrouvé la paix en moi.

3. Parler avec les personnes concernées

Si cela peut aider vos relations et vos objectifs, contactez les protagonistes sans tarder. Privilégiez une discussion en face à face et sans témoin. Utilisez les techniques de communication bienveillante pour revenir sur la situation. Évoquez les faits, exprimez vos sentiments ainsi que vos besoins et faites votre demande. Ouvrez la boucle de l’échange en vous assurant de comment votre demande a été entendue.

Dans ma situation, ça ne vaut pas la peine que j’appelle ces personnes pour prendre le temps de leur expliquer mon point de vue. Au fond, elles n’en ont rien à faire. Je ne ressens pas le besoin de justifier mon choix. Par contre, la prochaine fois que j’aurai l’occasion de parler avec l’une d’elles en tête à tête, je reparlerai de ce qui s’est passé et de mon ressenti. Peut-être, si c’est encore d’actualité et si j’en ressens le besoin. Je souhaite surtout lâcher-prise de ce faux problème.

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 Conclusion

Vous avez tendance à vous prendre la tête H24 ? Je suis heureuse que vous ayez lu cet article car il vous permettra peut être d’en prendre conscience. Si vous vous êtes retrouvés dans quasiment toutes les bulles de l’infographie, je vous conseille de vous mettre d’urgence à la méditation. L’écriture est aussi un moyen efficace. Vous ne trouverez jamais la réponse à vos problèmes quand votre cerveau est en mode hamster dans sa roue.

La prochaine fois que vous vivrez une situation « prise de tête », revenez jeter un coup d’ oeil à l’infographie et posez-vous LA question radicale: Ai-je réellement un problème ?

C’est tout pour aujourd’hui. Pour les réactions et commentaires, ça se passe juste en dessous.  A votre bon cœur pour partager  à votre entourage. Je vous souhaite un bon weekend sans prise de tête !

A bientôt

Stéphanie

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30 minutes pour en finir avec les prises de tête !

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Comment communiquer avec confiance en soi avec sa hiérarchie ?

Comment communiquer avec confiance en soi avec sa hiérarchie ?

Comment communiquer avec confiance en soi avec sa hiérarchie ?

« Qu’on lui coupe la tête ! ». Avons-nous oublié cette phase de notre histoire où nous nous sommes débarrassés d’un système monarchique qui se positionnait au niveau de Dieu et qui considérait la population moyenne comme une masse grouillante et puante ? Qu’est-ce qui fait que l’on perpétue ce reflex de la courbette ? Pourquoi avons-nous tendance à entretenir ce type de rapport dans nos entreprises ? En quoi le N+12 serait supérieur à nous ? Pourquoi avons-nous ce sentiment insidieux qu’il a droit de vie ou de mort sur nous ? Qu’est ce qui fait que communiquer avec confiance en soi est si problématique quand nous nous adressons à une personne appartenant au « rang » supérieur ?

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Repérer les mauvais réflexes qui nous empêchent de communiquer avec confiance en soi

Ça a déjà du vous arriver. Le comité de direction ou autres sommités de votre entreprise passe dans les services faire une inspection générale avec des clients importants. Alors là, il ne manque plus que le clavecin en fond sonore et les perruques poudrées pour nous faire faire un saut de 3 siècles en arrière. Ça sonne faux à tous les étages. D’un côté, ça fait semblant de s’intéresser et de comprendre ce que les petites mains font toute la journée. De l’autre, on est tout d’un coup très concentré et très sérieux dans son travail. Suivant nos prétentions de carrière, on essaye de se faire très petit ou très grand.

Nous sommes conditionnés par notre scolarité et/ou notre éducation à entretenir un climat de soumission plutôt que de respect mutuel. Qu’est-ce qui amène des craintes dans le fait de s’adresser à votre supérieur ? La représentation que vous vous en faites. Votre esprit, accompagné par l’organigramme de l’entreprise, crée en vous un rapport inégal entre vous et votre hiérarchie. Pour communiquer avec confiance en soi avec elle, vous devez la descendre du piédestal symbolique sur lequel vous l’avez mise. Maintenant, tout de suite et pour toujours.

Comment y parvenir ? Théoriquement, si vos supérieurs ont obtenu leur poste, c’est qu’ils ont des compétences/connaissances plus importantes que les vôtres. Dans la pratique, ce n’est pas toujours le cas. Mais c’est ainsi. Ces compétences/connaissances sont une chance pour vous d’évoluer au contact de votre manager. Mais cela n’en fait pas un être plus intelligent, plus capable ou qui mérite plus de respect que vous. C’est donc à vous de ne pas vous placer en position d’infériorité. Évitez de vous excuser ou de le remercier à la moindre occasion. Soyez vous-même, le plus naturel possible. Vous verrez que vos rapports seront beaucoup plus sains.

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Comment formuler une demande avec confiance en soi

Lorsque vous voulez obtenir quelque chose, ne le présentez pas comme une demande qui devrait susciter un merci mais comme une demande vécue de façon légitime.

Par exemple, si vous voulez demander des congés qui vous sont dus, mieux vaut formuler : «  Je pense poser mes congés de telle à telle date, comment pouvons-nous nous organiser pour que cela coïncide bien ? », que : «  Puis-je poser mes congés à cette date si cela ne vous dérange pas, s’il vous plaît ? Je vous remercie d’avance ».

Bon j’en rajoute mais sachez que chaque fois que vous formulez une demande suivie d’un « s’il vous plait-merci », vous créez pour l’oreille qui vous écoute la possibilité du non. Communiquer avec confiance en soi, de façon très neutre et non émotionnelle, laisse transparaître que vous vous sentez légitime de votre place et de vos demandes. Ainsi, vous créez comme image de vous quelqu’un qui sait ce qu’il veut et vaut, mais avec responsabilité. Petit détail non négligeable.

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Comment communiquer avec confiance en soi avec un N+XXXX ?

Le bon positionnement, la bonne manière de s’adresser à son supérieur est d’égal à égal. Adressez-vous à lui sans manifester par vos mots que vous le situez au-dessus de vous ou que vous vous situez en dessous de lui.

Ainsi, et cela dès la manière dont vous lui dites bonjour, prenez le temps d’être avec lui comme vous seriez avec un collègue. Je ne vous dis pas d’essayer d’en faire votre BFF (Best Friend Forever) car se serait un très mauvais pari. Montrez que votre comportement reste similaire avec votre boss, vos collègues ou vos subordonnés. Votre côte de popularité vous remerciera.

Votre boss sait qu’il est votre boss, pas besoin de lui rappeler. Quand vous communiquez en le positionnant comme supérieur à vous, vous le poussez à vous parler depuis cette place de dirigeant. En entretenant un rapport employé-directeur, il abordera votre travail avec d’emblée un regard plus critique.

Si vous vous adressez à lui d’égal à égal, la relation engendrée sera plus juste, plus factuelle. La confiance engendre la confiance. Si vous réussissez à communiquer avec confiance en soi avec lui, il aura plus confiance en vous.

Ne demandez pas de l’aide, mais des conseils. A nouveau, ne vous excusez pas à tout bout de champ. Soyez confiant sans donner l’impression que vous cherchez à lui prouver quelque chose.

Comprenez que vos craintes, peurs et sensations désagréables face à la hiérarchie se nourrissent de la place symbolique que vous donnez à votre boss. Cela s’arrête quand on en comprend la source, qui est souvent liée à un manque de stratégie.

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Une stratégie et des objectifs vous permettrons de communiquer avec confiance en soi

Stratégie n’est pas synonyme de manipulation. Cela signifie que vous savez ce que vous voulez, pourquoi et comment vous allez l’obtenir dans le respect et la compréhension des relations humaines. Plutôt cool comme programme.

En comprenant comment communiquer avec confiance en soi, avec qui, que dire ou ne pas dire de vous, comment demander sans avoir l’air d’être en position de demande, vous avez déjà fait la moitié du chemin vers la réussite.

Affinez votre connaissance des rapports humains, en passant par l’observation et la compréhension de vous et des autres. Ainsi, vous saurez comment vous protéger et de qui. Et face à la hiérarchie, c’est primordial.

Il n’existe pas un type de boss ou un type de hiérarchie. Celui qui vous dirige est avant tout une personne avec son caractère, ses névroses et ses aspirations. Lui-même dépendant d’un supérieur hiérarchique qui, lui aussi, est différent. Vous devez donc bien comprendre qui est la personne qui vous manage et de qui il dépend, pour pouvoir savoir comment dire et amener les choses.

Communiquer avec confiance en soi avec sa hiérarchie

Conclusion

Je ne le répéterai jamais assez, vous avez besoin d’objectifs pour avancer. Sinon, vous laissez la place à votre mental pour remplir le vide. Et ce vide vous mène à l’inaction, au stress, à la peur

Pour éviter cela, cherchez le plus possible à vous connaître et à connaître ceux qui vous font face par l’observation et l’écoute. Ce qu’ils disent dit quelque chose de ce qu’ils sont, tout comme vous. Plus vous saurez à qui vous avez à faire, plus vous saurez comment communiquer avec confiance en soi.

Dans le même registre mais à l’inverse, avez-vous lu cet article sur les comportements à ne pas adopter au travail ?

Cet article m’a été suggéré par une cliente. Si vous aussi vous vous posez des questions quand à votre carrière ou votre environnement professionnel, je serai ravie d’y répondre par le biais d’un article ou d’une vidéo. Vos réactions, commentaires et partages seront, comme d’habitude, fortement appréciés.

A bientôt
Stéphanie

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Mettez en place des objectifs pour booster votre confiance en soi et votre carrière, c’est gratuit !

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Les 7 comportements qui nuisent à votre carrière

Les 7 comportements qui nuisent à votre carrière

Les 7 comportements qui nuisent à votre carrière

« Je suis seul au monde », « Personne ne m’aime », « Je suis un incompris », « C’est pas juste »…. Est-ce que ces phrases vous sont familières quand vous n’êtes pas au mieux avec vos responsables hiérarchiques et/ou vos collègues ?

Permettez moi de vous rappeler que la mode des emos a appartenu aux années 2000 et qu’il est donc grand temps de remiser vos MP3 de Tokyo Hotel au placard. Quand on n’est pas bien avec les autres, on a tendance à se replier sur soi et/ou à adopter des comportements qui nuisent à votre carrière : manipulatoires, voir infantiles, qui vont vous contenter un temps mais qui vont surtout vous nuire sur le long terme.

Quels comportements nuisent à votre carrière? Pourquoi je me comporte ainsi ? Comment en sortir ? Vous vous posez ces questions ? Ça tombe bien, j’y réponds tout de suite !

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Identifiez les comportements qui nuisent à votre carrière

J’en ai dénombré 7 mais il en existe d’autres à n’en pas douter.  Partagez-les avec nous en commentaire à la fin de l’article si certains vous viennent à l’esprit. Voici ceux auxquels j’ai pensé.

Les 7 comportements qui nuisent à votre carrière

1. Conserver toutes les informations

Déjà enfant, vous n’aimiez pas partager vos jouets, pas vrai ? Et c’est bien dommage, car « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » (proverbe africain). Cette impression de pouvoir que vous pouvez ressentir en faisant de la rétention d’informations est illusoire. Vous allez perdre la confiance de votre entourage et passer à côté d’occasions en or. Mais bon, vous ne le saurez jamais parce que vous préférez jouer tout seul.

2. Exclure votre manager de vos décisions

« T’es vilain, je suis plus ta copine ! ». Votre manager n’est ni votre copain, ni votre parent, ni votre ami imaginaire. Même si vous n’êtes pas d’accord avec ses décisions, agissements ou méthodes, ce n’est pas une raison pour régresser. Et surtout, vous n’êtes pas à l’abri de prendre des mauvaises décisions. D’où l’intérêt pour vous de maintenir la communication avec lui.

3. Mettre en copie de tous vos mails votre responsable (ou vos collègues)

« Ah tu veux jouer, on va jouer ! Tu veux savoir ce que je fais parce que t’es pas content de mon travail, ben tu vas voir ». Ou la technique de mettre de l’huile sur le feu. Et vous savez qui va se cramer le bout du nez en agissant ainsi ? Vous !

4. Se venter des relations privilégiés que vous avez (avec votre responsable ou autre)

Aujourd’hui peut être pas, mais un jour ou l’autre, vous allez avoir besoin de vos collègues pour leur compétence, leur expérience ou tout simplement pour recevoir un peu de chaleur humaine. Et vous savez ce qu’ils vous répondront ce jour-là ? « Ben pourquoi tu vas pas voir untel ? Tu sais, celui avec qui tu t’entends si bien ! ». Ben oui.

5. Etre naïf et transparent en transmettant l’intégralité des informations que vous possédez

Vous voulez bien faire et être aimé de la maîtresse, un peu comme Agnan dans le petit Nicolas.  Du coup, vous n’avez pas de copain et on a tendance à abuser de vous. Vous attendez quoi d’autre en retour honnêtement ?

6. Rester passif, ne pas être force de proposition, ne pas être acteur

Vous n’arrivez pas à être acteur au cours des réunions. Vous ne partagez pas vos idées ou propositions. Impossible pour vous de suivre, implémenter et mener à bout les décisions prises. Vous n’avez plus de jus. Ressentez-vous une perte de confiance en vous qui fait que vous avez perdu toute votre capacité d’action ? Ce n’est pas facile mais ne restez pas sans rien faire. Ça ne va faire qu’empirer. Il me semble qu’un petit boost de confiance en soi s’impose. Comprendre pourquoi j’ai pas confiance en moi également.

7. S’isoler en coupant toute forme de communication

Ouh mais on l’a déjà vu en point 2 ce comportement. « Je boude donc je suis », ça aussi c’est une illusion. On a bien vu que vous n’étiez pas content mais vous n’avez plus 8 ans. Vous êtes responsable de la situation dans laquelle vous vous trouvez. A vous donc d’agir en conséquence. Personne ne viendra vous prendre par la main pour vous demander « Ben alors mon petit, ça va pas ? Qui c’est qui t’embête ? ».

Pourquoi j’adopte ces comportements ?

Parce que je ne sais pas faire autrement. Ces comportements qui nuisent à votre carrière se produisent quand vous n’êtes pas bien en vous, un peu perdu ou en tension avec votre entourage. Vous vous repliez sur vous-même. C’est une réaction que l’on ne peut pas maîtriser. On a été programmé pour réagir ainsi. Le cerveau reptilien nous commande de nous protéger afin d’assurer la survie de l’espèce. C’était très utile à l’époque où l’on mangeait de la viande de  mammouth crue. On en a toujours besoin mais un peu moins de nos jours autour de la machine à café.

On ne peut pas agir sur nos réactions primaires, par contre sur notre comportement, oui!

Comment faire pour modifier ces comportement qui nuisent à votre carrière ?

Eh bien c’est très simple Jean-Pierre, d’abord j’en prends conscience. Et ça tombe bien car je suis en train de lire un super article sur le sujet.

Ensuite, je ne laisse pas s’installer une situation inconfortable avec ma hiérarchie et/ou mes collègues. Vous avez beaucoup à perdre: votre confiance en vous et la confiance des autres, leur estime, votre motivation, la reconnaissance de vos efforts passés…etc.

Donc, afin que cela ne se produise pas, je communique avec mon entourage professionnel en utilisant une communication bienveillante. J’évoque des faits qui sont allés à l’encontre de mes valeurs et j’explique pourquoi et comment. J’exprime clairement ce dont j’ai besoin pour travailler dans un climat sain et prospère. Et enfin, j’ouvre la conversation vers l’autre en lui demandant ce qu’il a entendu de ce que je venais de lui dire.

Une fois les désaccords réglés, je reprends mes bonnes habitudes. Je collabore, je communique à bon escient et je suis pro-actif. Et je remets ma carrière en marche.

Conclusion

Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Même si cela fait un moment que vous avez laissé s’installer ces comportements qui nuisent à votre carrière. Vous allez juste devoir mettre un peu votre ego de côté. Allez manger avec vos collègues, demandez à faire un point avec votre manager et expliquez-leur ce qui vous arrive. Je suis sure qu’ils seront ravis de comprendre les raisons de votre comportement. Ensemble, vous trouverez une solution. Tout seul isolé dans votre coin, non!

Vous vous êtes reconnu dans cet article ? Faites-nous en part en commentaire. Vous n’êtes pas d’accord sur certains points, ça m’intéresse. Et si ça vous à fait penser à quelqu’un, partagez l’article avec cette personne.

Je vous dis à bientôt pour un prochain article. D’ici là, communiquez bien.

Stéphanie

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