Quel type de procrastinateur êtes-vous ?

par | Avr 12, 2017 | Gestion du temps | 2 commentaires

En ce moment, je cogite pas mal autour des thématiques du passage à l’action et de ce qui peut l’entraver. Je vous parlais dernièrement de procrastination et de comment gagner du temps avec mes méthodes d’organisation. Ce n’est pas anodin, je suis en train de préparer une nouvelle offre qui s’appellera Action gagnante. Son objectif principal sera de donner le déclic du passage à l’action. Selon moi, c’est la mise en œuvre qui est le plus compliqué. Mais encore faut-il en avoir conscience. Et pour cela, comprendre quel type de procrastinateur nous sommes est essentiel. Tout réside dans le pourquoi.

Grâce au test ci-dessous, vous allez identifier quel profil de procrastinateur vous correspond. Il peut y en avoir plusieurs. Et bien sûr, nous allons étudier dans l’article des pistes de solution.

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Quel procrastinateur êtes-vous ?

Le procrastinateur de dernière minute

Ah vous l’aimez ce shot d’adrénaline, ce frisson qui s’empare de vous, cette sensation de capacité décuplée quand vous entrez dans la course contre la montre. Vous avez toujours travaillé comme ça. A l’école, vous aviez arrêté de compter le nombre de nuits blanches passées à finir un travail à rendre pour le lendemain.

Vous pensez que vous travaillez mieux sous la pression. Peut être même en retirez-vous un peu de fierté mais c’est un leurre.

Vous êtes accro aux sensations. Alors, tentez de les obtenir autrement, d’une manière plus saine. Par exemple, au lieu de compter sur la date limite, prenez plaisir à faire quelque chose correctement avant la fin du temps imparti.

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Que faire pour me débarrasser du procrastinateur de dernière minute ?

Vous voulez vous sentir bien et diminuer votre niveau de stress ? Prenez l’habitude de compléter une tâche lorsque vous avez le temps de le faire. Vous ressentirez alors le frisson de finir tôt.

Par exemple, cette année, n’attendez pas le dernier jour pour déclarer vos impôts. Planifiez cette tâche pour ce weekend. Et célébrez votre action en la partageant avec vos amis sur Facebook. Ainsi, vous ferez d’une pierre deux coups. Vous checkez votre réseau social préféré sans culpabilité et vous rappelez à vos amis de faire leur déclaration. Vous devriez vous sentir bien, mais seulement après l’avoir fait.

Eh oui car freiner une envie comme la vérification de Facebook est en fait ce qui vous fait procrastiner. C’est parce que vous êtes en train de combattre cette pulsion qu’elle finit par exploser. Il y en a partout, c’est une boucherie. Vous venez de perdre une heure alors que vous avez une montagne de travail.

Donc plutôt que de subir ce type de situation régulièrement, faites-en une partie de votre emploi du temps. Fractionnez les grosses tâches en petites actions avec des délais plus courts, et mettez en place des récompenses.

[En écrivant ces lignes, je n’ai pas pu résister à l’envie d’ouvrir Facebook… Résultat, 20 minutes de perdu… que je suis faible 😉 ]

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Le procrastinateur fuyard

Est-ce que vous avez un très long coup, un bec et un gros derrière plein de plumes ? Non ? Très bien, vous n’êtes donc pas une autruche. Vous pouvez retirer la tête que vous avez oublié dans le sable depuis fort longtemps.

Vous êtes un fuyard. Il est clair que vous préférez ne pas en savoir plus sur vos forces et vos faiblesses dans diverses compétences. En ne prenant pas de décision qui ont des répercussions sur votre propre vie, vous vous cantonnez à juger ceux qui ont osés prendre une décision qui peut s’avérer mauvaise. Ou bien, vous vous prélassez dans la gloire d’une bonne décision prise par quelqu’un d’autre. Mais dans les deux cas, vous cherchez à éviter le blâme et donc la responsabilité. Ouh que c’est moche !

Comme dans toute action, moins vous la faite, moins vous avez envie de la faire. Vous avez donc contracté avec le temps une fatigue décisionnelle. C’est grave docteur ? Oui mais ça se soigne. Vous avez besoin de plusieurs séances de kiné afin de remuscler votre prise de décisions. Vous ne l’exercez pas assez.

La clé ici est de pratiquer des prises de décisions simples et ensuite de progresser vers des prises de décisions plus complexes. Vous construisez ainsi votre force de capacité décisionnelle. Tout comme un athlète ou quelqu’un qui s’entraîne pour un marathon, vous conserverez votre muscle de capacité décisionnelle en forme en prenant souvent des décisions.

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Comment bouter hors de votre vie le procrastinateur fuyard ?

Défiez ces pensées irrationnelles qui vous font décider de ne pas agir. Essayez de tenir un journal quotidien. Beaucoup de sujets que nous reportons ne sont pas vraiment liés à la tâche. En fait, ce report est lié aux sentiments que nous avons sur la réalisation de la tâche ou sur le résultat quand nous venons à terminer la tâche.

Alimentez un journal, écrivez-y vos pensées et puis défiez-les.

Quel est le pire qui pourrait arriver si vous terminez une certaine tâche? Il vous sera très utile et constructif de connaître vos forces et vos faiblesses. Si vous évitez de prendre des décisions et ainsi de comprendre qui vous êtes, vous ne vivez pas au maximum de votre potentiel. Vous n’en effleurez jamais les limites.

La peur paralysante de la perte potentielle est ce qui vous rend fuyant. Alors faites un effort conscient pour prendre plus de décisions par vous-même et ainsi vous concentrer sur les succès à venir.

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Le procrastinateur indécis

« Et si je changeais toute la mise en page de ma présentation à laquelle j’ai déjà consacré beaucoup trop de temps ? » me dis-je en apportant les touches finales de cette dernière. Si vous avez déjà vécu cette scène, haut les mains, vous êtes démasqués. Vous êtes un procrastinateur indécis.

Une des raisons pour laquelle vous ne terminez pas une tâche est votre peur d’être évalués. A choisir, vous préférez que soient jugés vos efforts plutôt que votre capacité à accomplir une tâche. C’est à dire, à la mener jusqu’au bout.

Vous redoutez plus que tout les jugements négatifs. Cependant, vous craignez aussi les conséquences positives. « Si je fais bien, on pourrait m’attendre au tournant la prochaine fois et je ne sais pas si je peux faire aussi bien. » me dis-je en hésitant entre le bleu turquoise et le bleu marine pour les sous-titres de ma présentation.

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Comment dépasser vos pulsions de procrastinateur perfectionniste ?

Tout d’abord, reconnaissez que votre quête de perfection ne va pas vous permettre d’obtenir des points supplémentaires ou du bonus sympathie/compassion.

Peu importe si vous vous identifiez comme perfectionniste ou non, dites-vous qu’ il n’y a pas de différence marquée dans la façon dont les autres perçoivent votre retard. Vous n’avez pas respecté votre engagement. Point.

En d’autres termes, vous appeler un perfectionniste ne vous fera pas sortir du fait que vous n’obtenez pas de résultat.

Aussi, gardez en tête votre objectif majeur en permanence. Il est facile de se laisser prendre dans les détails. Si vous avez identifié votre objectif principal ou plus large encore et êtes au clair avec, vous êtes plus susceptibles de prioriser ce que vous devez faire. Une fois que vous avez atteint votre objectif principal, vous pouvez aller de l’avant. Et l’énergie que vous allez ressentir va vous surprendre.

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Conclusion

Je me retrouve un peu dans le procrastinateur indécis dans ma vie pro et dans le procrastinateur fuyeur dans ma vie perso. Et vous ?

Pour illustrer mon dévouement au sujet traité aujourd’hui, j’ai laissé une grosse coquille dans l’infographie de l’article. Ca me démange comme pas possible d’aller ouvrir le logiciel pour la corriger mais je me connais, je vais y passer une heure minimum. Parce que je vais trouver d’autres sources de pinaillage en tout genre. Mon objectif étant de terminer cet article en une demie-journée afin d’aller dans le sens de mon gros objectif qui est de respecter mon organisation, je vais sciemment laisser cette erreur.

Je suis une ouf ! En tout cas, c’est le sentiment que j’ai (pour de vrai) !

Vous l’aurez compris, le seul moyen d’atomiser le procrastinateur qui sommeille en vous, c’est l’action cohérente. Que ce soit en fractionnant vos tâches, en défiant vos pensées irrationnelles ou en restant concentré sur vos grands objectifs.

Utilisez la stratégie qui correspond au type de procrastinateur que vous êtes et rien ne vous arrêtera.

Dites-nous en commentaire quel type de procrastinateur vous êtes. Et si vous avez d’autres stratégies dans votre manche ? Vous avez du procrastinateur chronique dans votre entourage ? Envoyez-lui cet article.

Partagez, commentez, likez, c’est le gazole du blog. Et celui-là est beaucoup moins cher que celui que je mets dans ma voiture 😉

A bientôt

Stéphanie

Faites le point sur votre gestion du temps…le procrastinateur en vous n’a qu’à bien se tenir !

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