Plaire aux dépens de son amour-propre
J’aime faire plaisir aux gens. 🥰🥰🥰
Enfin pas à n’importe qui. Les gens avec lesquels j’ai envie d’être aimée.
Peut-être que tu es comme moi. 👋

Il paraît que c’est un trait typiquement féminin. Et que ce la nous empêcherait de grimper les échelons de notre carrière au même rythme qu’un homme. 🤔🤔🤔
Je vais revenir dessus.
Mais d’abord, je vais te raconter comment j’ai compris que je devais arrêter de m’engager à faire des trucs que j’avais pas envie de faire pour faire plaisir à l’autre.
Le week-end, j’aime passer du temps avec mon fils et mon chéri. Et mes amis aussi. 👪
C’était samedi aprem. Mon chéri me demande de ne pas rentrer trop tard.
Pourquoi ? Je sais pas, je lui pose pas la question sur le moment.
« Vers 17h » sort de ma bouche mais une petite voix me fait sentir que je suis en train de dire une connerie.
Je vais chez mon amie. On boit un thé en bavardant avant. Elle me masse. On reboit un thé après. On a tout le temps beaucoup de choses à ce dire. Le temps passe à une vitesse folle. ⌛⌛⌛
Quand je regarde mon tel, il est 19h15.
Oups.
Je ne peux pas avertir mon copain car ma ligne de téléphone a décidé de ne plus fonctionner depuis un mois.
Pas d’internet, pas d’appel, pas de SMS. 🙊🙊🙊
Pas l’ombre d’une seconde me traverse l’idée que je peux contacter mon mec avec le tel de ma copine.
Je sais que quand je vais rentrer à la maison, je vais le retrouver en train de fulminer. 💥🤯💥
Ca m’énerve.
Même joueur joue encore
Le pire, c’est que c’est un schéma qui se produit régulièrement.
Pendant tout l’aprem, j’étais avec ma copine à passer un bon moment avec en bande passante au fond de mon cerveau qui me revenait par vague :
« Ton mec va faire la gueule, dépêche toi de rentrer, tu le sais, il va pas être content ».
Pourquoi j’ai accepté sa requête en premier lieu ?
Pourquoi je me suis engagée à rentrer à une heure que je savais être trop juste ?
Pour lui faire plaisir. 🥰🥰🥰
Ce qui déclenche un schéma inconscient qui va m’amener à faire tout l’inverse au final.
Parce que mon petit rebelle intérieur me regarde les yeux froncés et le poings sur les hanches 😡😤😡 en me disant :
« Hey, tu fais bien ce que tu veux. Il n’a pas pas à t’imposer une heure pour rentrer. Fuck that shit ! »
Sur le chemin du retour, alors que mon petit rebelle était en train de me chauffer à affronter la tempête à venir, a émergé cette pensée nouvelle.
« Y’en a marre de tout le temps te retrouver dans le même schéma ».
Mais vraiment, RAS LE BOL.
Je lui ai tout déballé en rentrant à la maison.
De prime abord, il était un peu renfrogné.
« Je vais arrêter de m’engager à rentrer une certaine heure quand je sais que je vais passer un bon moment. Je n’ai pas envie de passer mon temps avec une horloge à retardement dans la tête.
Je t’ai dit que je rentrerai pas tard mais c’était pour te faire plaisir. Et j’étais pas d’accord au fond de moi avec cette réponse. »
Ca a fait comme un soufflet. Pfiouuuuu.
Il m’a entendue et comprise. Et a même ajouté qu’il n’aurait pas dû me demander de rentrer à une certaine heure.
Mais bon sang de bon soir, pourquoi est-ce que l’on se met en permanence dans ces situations inconfortables ?
Pourquoi ne suis-je pas capable de dire ce que je pense ?
Comme par exemple :
« Attends, laisse moi y réfléchir… heu non » 🙅♀️🙅♀️🙅♀️
plutôt que de se précipiter sur le Oui ?
Et ça impacte non seulement notre vie perso mais considérablement notre carrière.
Un
rapport de 2007 de Catalyst explique que les femmes sont confrontées à ce que l’on appelle le dilemme du «
double engagement» sur le lieu de travail.
Dans ce dilemme particulier, les femmes sont souvent perçues comme sympathiques ou compétentes, mais rarement les deux à la fois. ⚖️⚖️⚖️
En bref, si nous démontrons des traits «féminins» classiques, nous sommes considérées comme sympathiques et gentilles, mais pas compétentes.
Avec un comportement plus «masculin» comme la force et l’affirmation de soi, nous pouvons être perçus comme compétentes, mais rarement sympathiques.
Ahhhh mais c’est le serpent qui se mord la queue ! 🐍🐍🐍
Comme d’habitude, la réponse est au fond de toi.
Reconnais les moments cruciaux. Là où tu dois te détourner de la sympathie pour préserver ton travail et ta vision.
Ces moments où tu dois rester ferme et savoir t’imposer sans pour autant générer de tensions.
Et même si ça en crée, l’assumer et chercher à dépasser ces tensions sans abîmer la qualité de tes relations.
C’est la définition de l’assertivité.
Doux dans la relation, dur dans le maintien vers ton objectif.
Si tu restes obstinée par le fait d’être appréciée, tu ne peux pas être vraie.
Et puis surtout, tu vas être amer à l’intérieur, car pas alignée.
Contrainte d’agir contre ta propre volonté.
De ne pas avoir de pouvoir sur toi-même et tes décisions.
Ton petit rebelle intérieur va pointer le bout de son nez.
Et quand tu agis selon ses dires, tu sais que rien de bon ne va en sortir. 😈😈😈
Il n’y a pas de problème avec le fait d’être aimable. Mais cela ne doit pas se faire à tes dépens.
Est-ce que ça a du sens pour toi ?
Sois gentille, juste et honnête sur ton chemin vers le sommet. Si ça a du sens pour toi.
Ca n’est en rien incompatible avec le fait d’être ferme et alignée avec tes objectifs. Bien au contraire.
✔️ Prends conscience de tes schémas.
✔️ Observe-les au grand jour.
✔️ Agis parce que ça a du sens pour toi et pas pour faire plaisir aux autres.
J’espère que mes mots vont t’aider à y parvenir.
J’ai parlé pour les femmes mais qu’en est-il de toi qui me lis et qui est un homme ?
Est-ce que ça résonne également en toi ou pas du tout ?
Si tu galères et que tu tournes en rond, tu sais que tu peux commencer à
travailler sur toi en réservant ta
séance diagnostic avec moi.
Je suis pas là pour être « aimable » mais pour te dévoiler tes schémas de pensée qui te bouffent la vie.