Stress, peur, colère : pourquoi es-tu prisonnier de tes émotions ?

par | Oct 4, 2019 | Développement personnel | 2 commentaires

« Les émotions, c’est comme une boite de chocolats. Y’en a que t’aime moins que d’autres mais tu vas quand même les manger parce que bon, t’as pas le choix, t’as croqué dedans. » 

La grande poète que je suis a crée cette citation que je t’invite à partager au plus grand nombre.

Eh oui, c’est comme ça, qu’on le veuille ou non, on expérimente tous, tous les jours, un nombre divers d’émotions.

Alors quand c’est de la joie, de la passion, de l’optimisme, ça va, c’est cool. T’aimes bien.

Par contre, quand ça se range plutôt du côté peur, stress, colère , tu kiffes pas du tout.

Je te propose d’aller explorer ça dans les lignes qui suivent.

✅ Pourquoi tu n’arrives pas à te détacher de ces émotions ?

✅ Comment faire pour mieux les gérer ?

✅ Quels messages veulent-elles te faire passer

Ma vie à Budapest

Ok, rien à voir avec la choucroute (mais d’où vient cette expression, sérieux !), mais je vais y venir.
 
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais faire un petit point avec toi.
Ça fait 3 mois que je suis arrivée à Budapest🌉
 
J’aime ce pays, ses habitants, sa douceur de vivre.
 
Comme je suis encore dans la phase lune de miel, je n’ai pas encore subit quoi que ce soit.
 
Ok, parfois, dans les commerces, tu tombes sur des personnes qui n’ont vraiment, mais vraiment vraiment vraiment pas envie de bosser. 🙅🙅🙅
 
Et en même temps, rien de trop éloigné de ce que j’ai pu vivre parfois dans l’hexagone.
 
Je rentre en France fin octobre. Nous allons y rester quelques mois. Le temps de préparer l’installation définitive en Hongrie.
 
A ce niveau là, je pense que l’on est assez fixé sur notre envie de rester ici. Au début, on hésitait avec la Slovénie et le Roumanie.
 
Mais c’est plus le cas.
 
Depuis notre arrivée, on avait trouvé une organisation qui ne nous satisfaisait pas entièrement.
 
Je travaillais le matin. Et je m’occupais de mon fils l’après-midi.
 
Et donc, c’était l’inverse pour mon copain.
 
Mais s’occuper de notre petite boule d’énergie tous les jours, c’était trop. On n‘avait pas vraiment de break ou de temps pour notre couple. Et ça créait des tensions entre nous.🌩️ 🔥🌩

 

Arrêtons la procrastination

Après avoir tourné autour du pot pendant un mois, on est enfin passé à l’action (ahah, le comble du coach).
 
Résultat des courses : mon fils est à la crèche. 😍😍😍
 
Fin du stress, Raphaël est en crèche
JOIE, ÉRUCTATION, ROULAGE DANS LES FEUILLES MORTES, YOUPI, TRALALA🤗🤗🤗
 
Premier effet kiss cool (si tu ne comprends pas la référence, ça veut dire que j’ai des jeun’s qui me lisent wouhouuuu)
 
A la nouvelle que la crèche à côté de la maison prenait Raphaël jusqu’à fin octobre, je n’en tenais plus de joie.
 
Je m’imaginais mes journées entières où j’allais pouvoir bosser non stop, sans avoir à me contenter de 3/4 pauvres heures par jour.
 
Et puis passer plus de temps avec mon chéri en amoureux. ❤❤❤
 
Je ne le réalisais pas encore pleinement mais je réussissais à être ultra productive pendant ces quelques heures.
 
Mode machine de guerre. 🚜 (bon ok, c’est un tracteur 🤣)
 
 

Wow, c’est pas du tout ça que j’avais demandé

Et je me suis retrouvée face à mon ordi. Premier jour depuis longtemps où j’ai toute ma journée pour bosser.
 
Le niveau de stress que je me suis tapée était au-delà du réel.
 
Et bien sûr, quand je suis dans cet état, je ne fais rien de bon. Je procrastine. Je regarde des vidéos de chats qui font du skate-board🐱🐱🐱
 
Avec en bande passante de fond de tête, la mélodie
« T’as mis ton fils en crèche pour pouvoir regarder des vidéos de chat toute la journée. Bravo, tu mérites la médaille d’or de la maman d’honneur ».
 
Je n’avais pas ressenti cet état émotionnel depuis belle lurette.
 
Je me disais « NOOOOOOOOOOONNNNNNNNN, je veux pas revenir en arrière. Je veux rester productive, focus, cohérente, alignée, puissante. »
 
Et là, je me suis rappelée que ces sentiments désagréables venaient de mes pensées.
 
Pas de temps à perdre, j’écris mon modèle de pensée qui m’a amené à ressentir toutes ces émotions.
 
Un modèle par émotion.
 
J’ai passé mon aprem à écrire. ✍️✍️✍️
 
A la fin, j’avais identifié ma pensée à la con et je l’avais remplacée par une autre.
 
Sur le moment, ça n’a rien changé.
 
J’ai fermé mon ordi.
 
Je suis allée chercher mon fils à la crèche. 🧒🏼
 
Je l’ai couvert de bisous. 💋
 
On a joué au parc. 🏞
 
Puis je suis allée m’amuser avec mon groupe d’impro. On aurait dit que je sortais de prison tellement j’avais envie de prendre du plaisir en improvisant. 🤪🤪🤪
 
Je n’ai plus repensé au boulot de la soirée.
 

Résultat des courses

Le lendemain, en m’installant devant mon ordi, c’était le jour et la nuit.
 
Rien à voir avec la veille.
 
J’étais en contrôle, inspirée, productive.
 
Une drôle de leçon que j’ai vécu.
 
D’autant plus que j’avais pas forcément envie d’aller improviser.
 
Je me disais « t’y vas pas et tu profites de la soirée pour rattraper le temps perdu aujourd’hui ».
 
Sachant que mes neurones se mettent en pause à partir de 17h, j’ai bien fait de ne pas m’écouter.
 
Je suis sûre que j’aurais passé ma soirée à regarder Outlander en mangeant des sucreries. 📺🍫📺🍫
 
Le genre de trucs que tu fais pour venir entretenir l’énergie dégueulasse dans laquelle tu te sens coincé.
 
En fait, tu ne fais que l’entretenir avec tes actions.
 
C’est pas du tout cohérent mais tu le fais quand même.
 

Tu confonds les faits et tes pensées

Ce qui m’a empêché de venir le nourrir, c’est de prendre conscience de mon schéma de pensée. 💡💡💡
 
Le stress, le mal-être, la culpabilité n’ont pas disparu d’un coup de baguette magique.
 
Ils sont passés en moi. Je les ai laissé faire, prendre leur temps pour s’exprimer. Je les ai accepté.
 
Mais je ne leur ai pas donné d’importance
 
Alors que c’est ce que j’aurais fait si j’étais restée à la maison.
 
Tu vois comment tes pensées influencent tes actions ?
 
C’est ouf !
 
J’ai juste modifié mes émotions dans mon modèle de pensée. Et de là, mes pensées, actions et résultats en ont été différents.
 
Ce petit déclic peut se faire en quelques heures, une soirée, un mois ou plusieurs années.
 
Tout dépend de ce que tu veux pour toi. 👈👈👈
 
Tu en as marre de répéter encore et encore et encore les mêmes actions et d’obtenir toujours les même résultats non désirés ?
 
Et ces émotions qui t ‘étouffent, te paralysent, t’empêchent d’avancer et de donner le meilleur de toi même ?
 
T’as pas envie de t’en débarrasser ?
 
Ben oui bien sûr, quelle question !
 
Voyons voir comment faire pour mieux les gérer.
 

Stress, peur, colère : merci mais non merci

J’ai lu récemment le témoignage d’un gars qui avait eu un grave accident de voiture dans sa jeunesse.
 
Sa pratique des arts martiaux lui a sauvé la vie.
 
WHAT ?  😮😲🙀
 
J’ai réagit comme toi.
 
Il a fait plusieurs tonneaux avant de finir sa course dans un arbre.
 
Si t’as déjà eu un accident de voiture ou de moto (j’ai eu les deux…^^ ), tu connais cette impression de ralenti.
 
T’as le temps de penser à plein de trucs avant l’impact…
 
🤔 Le mail que t’aurais dû envoyer
 
🤔 Le lait dans le frigo
 
🤔 Ta mère qui va te faire des reproches
 
🤔 Est-ce que t’as le numéro de l’assurance…
 
Bref, le cerveau et ses mystères =)
 
Et donc, le gars en question dit s’être préparé à l’impact sans y résister, sans se contracter. Il s’est mis en mode chewing-gum. Autrement, tous les os de son corps se seraient brisés. 🔨
 
Bon il était pas dans un super état à la sortie mais il était vivant.
 
Du coup, j’ai voulu creuser le pourquoi du comment un pratiquant d’art martial est plus apte que moi à gérer l’information d’une douleur imminente.
 
 

Distinction entre douleur psychologique et douleur physique

 
En fait, Il a appris à ne pas prendre en compte la douleur psychologique et ainsi favorise la gestion des priorités.
 
Comment ? Par l’habituation du corps et de la psyché à des situations différentes.
 
Ce qui ne signifie pas renforcement ou négation de la situation. 
🙅🙅🙅
 
➡️ Le renforcement permet uniquement d’augmenter le seuil d’acceptation de la douleur (psychologique principalement).
 
➡️ La négation conduit à une mauvaise évaluation de la situation. Ce qui n’est généralement pas souhaitable.
 
Pour travailler cela, le pratiquant d’art martial doit expérimenter différents types de douleur. Sans être question pour autant de se mutiler.
 
Généralement, une douleur inconnue générera une douleur psychologique très grande bien avant de causer une lésion.
 😱😱😱
 
On comprend donc que cette douleur est intimement liée à la peur de l’inconnu.
 
Ainsi, une clé de poignet fera hurler de douleur quelqu’un qui n’en a jamais subi, craignant pour son articulation.
 
Tandis qu’un pratiquant d’aikido ou de jiujitsu n’aura globalement que le signal physique loin d’être suffisant pour lui faire perdre son sang froid tant qu’il sent que l’articulation ne dépassera pas la limite.
 
Ainsi, subir différents types de douleurs permet de se familiariser avec la douleur psychologique et la différencier de la physique.
 
Plus les situations sont variées, plus la douleur physiologique est constante en terme de sensation. 
 
Alors que la psychologique varient énormément d’une situation à l’autre.
 
Une fois la différence faîtes, le pratiquant est apte à gérer les nouvelles douleurs psychologiques puisque bien que l’impression soit différente, les mécanismes pour calmer la psyché eux restent identiques.
 
Je sais pas toi mais moi, ça me fascine.🤩🤩🤩
 
C’est ce que le gars à fait pendant qu’il faisait des tours et des tours dans sa caisse. Il a utilisé un mécanisme pour calmer son esprit. 
 

Ok, mais c’est quoi le rapport avec les émotions ?

 
Hey, tu suis, c’est cool ! 😎
C’est là où on revient à nos moutons dans la gestion de nos émotions.
 
Est-ce que tu pourrais quantifier en pourcentage dans ton quotidien combien tu as peur de la peur et combien tu as peur d’un véritable danger imminent ?
 
Me concernant, je dirais 30 % de peur de la peur.
Et 70 % de peur d’un vrai danger.
 
Et toi ?
 
Tu galères à trouver ta réponse ?
 
C’est logique.
 
Comme face à la gestion de la douleur, t’as pas l’habitude de faire la distinction entre peur réelle et peur fictive.
 
😰 Quand tu as peur de passer un coup de téléphone
 
😰 Quand tu as peur de parler en réunion
 
😰 Quand tu as peur de demander une promotion
 
😰 Quand tu as peur de parler à quelqu’un
 
😰 Quand tu as peur de ce que les gens vont penser de toi
 
😰 Quand tu as peur de ne pas être à la hauteur
 
😰 Quand tu as peur prendre RDV pour une séance diagnostic
 
 

Il n’y a rien de réel là dedans. Tout est dans ta tête

 
Et ça ne veut pas dire que cette peur n’est pas valide. Bien au contraire, la nier ne ferait qu’accentuer le problème.
 
Ca signifie juste en prendre conscience.
 
Se dire « Ah ouais tiens j’ai peur. Mais pourquoi ? »
 
Sans jugement, avec la curiosité d’un gosse de 3 ans. 🧒🏻
 
Mon fils en ce moment me demande tout le temps « c’est poi ça ? »
 
Curiosité enfantine , soit curieux
 
Ben fais comme lui. C’est pas grave d’avoir peur. C’est humain. Accepte-le.
 
Et réalise ce que cette peur t’empêche de faireDe quoi elle te prive.
 
✔️ De faire la paix avec quelqu’un
 
✔️ De valoriser ton travail
 
✔️ D’obtenir la reconnaissance, le fruit de tes efforts
 
✔️ De faire une rencontre amoureuse ou amicale
 
✔️ De faire ce qui est vraiment important pour toi
 
✔️ De donner le meilleur de toi même
 
✔️ D’investir en toi pour changer ta vie
 
Là je t’ai parlé de la peur mais tu peux faire ça avec toutes les émotions qui te traversent.
 
Plus tu es en conscience de ces émotions, plus tu te prépares à affronter des situations de vie diverses et variées.
 
Comme le combattant d’art martial. 🥋🥋🥋
 
Qu’est ce que tu éprouves en ce moment même à la lecture de cet article ?
 
Qu’est ce que cette émotion te donne envie de faire ?
 
Fuir ? Disparaître ? Ne rien faire du tout ?
 
C’est peut-être que tu considères ton émotion comme désagréable.
 

Ne tue pas le messager

Apprends à l’écouter car il a des informations plutôt intéressantes à te donner :
 

Conclusion

Avoir des émotions, c’est ok.  Le soucis, c’est comment tu les gères derrière. Quels impacts ont tes émotions sur tes actions ?

Plus tu vas chercher à les ignorer ou à les fuir, plus elles vont t’empoisonner la vie.

Tant que tu ne prends pas conscience de ça, tu resteras prisonnier de tes émotions.

Ecoute ce qu’elles ont à te dire. Ce sont des informations hypers importantes pour toi. Surtout si tu es dans un cheminement de développement personnel. 

Laisse un commentaire si tu veux réagir à cet article mais aussi partager ta propre expérience.

Tu réalises que t’as des émotions ? Cool, exprimes-les !

Et je te mets le lien du PDF de l’infographie à télécharger ci-dessous. C’est cadeau 😉

Stéphanie

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