Ma vie à Budapest
Ok, rien à voir avec la choucroute (mais d’où vient cette expression, sérieux !), mais je vais y venir.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais faire un petit point avec toi.
Ça fait
3 mois que je suis arrivée à Budapest.

J’aime ce pays, ses habitants, sa douceur de vivre.
Comme je suis encore dans la phase lune de miel, je n’ai pas encore subit quoi que ce soit.
Et en même temps, rien de trop éloigné de ce que j’ai pu vivre parfois dans l’hexagone.
Je rentre en France fin octobre. Nous allons y rester quelques mois. Le temps de préparer l’installation définitive en Hongrie.
A ce niveau là, je pense que l’on est assez fixé sur notre envie de rester ici. Au début, on hésitait avec la Slovénie et le Roumanie.
Mais c’est plus le cas.
Depuis notre arrivée, on avait trouvé une organisation qui ne nous satisfaisait pas entièrement.
Je travaillais le matin. Et je m’occupais de mon fils l’après-midi.
Et donc, c’était l’inverse pour mon copain.
Mais s’occuper de notre
petite boule d’énergie tous les jours, c’était trop. On n‘avait pas vraiment de break ou de temps pour notre couple. Et ça créait des
tensions entre nous.

️

️
Arrêtons la procrastination
Après avoir tourné autour du pot pendant un mois, on est enfin passé à l’action (ahah, le comble du coach).
Résultat des courses : mon fils est à la crèche. 😍😍😍
Premier effet kiss cool (si tu ne comprends pas la référence, ça veut dire que j’ai des jeun’s qui me lisent wouhouuuu)
A la nouvelle que la crèche à côté de la maison prenait Raphaël jusqu’à fin octobre, je n’en tenais plus de joie.
Je m’imaginais mes journées entières où j’allais pouvoir bosser non stop, sans avoir à me contenter de 3/4 pauvres heures par jour.
Et puis passer
plus de temps avec mon chéri en amoureux.

️

️

️
Je ne le réalisais pas encore pleinement mais je réussissais à être ultra productive pendant ces quelques heures.
Mode machine de guerre.

(bon ok, c’est un tracteur 🤣)
Wow, c’est pas du tout ça que j’avais demandé
Et je me suis retrouvée face à mon ordi. Premier jour depuis longtemps où j’ai toute ma journée pour bosser.
Le niveau de stress que je me suis tapée était au-delà du réel.
Et bien sûr, quand je suis dans cet état, je ne fais
rien de bon. Je
procrastine. Je regarde des
vidéos de chats qui font du skate-board.



Avec en bande passante de fond de tête, la mélodie
« T’as mis ton fils en crèche pour pouvoir regarder des vidéos de chat toute la journée. Bravo, tu mérites la médaille d’or de la maman d’honneur ».
Je n’avais pas ressenti cet état émotionnel depuis belle lurette.
Je me disais « NOOOOOOOOOOONNNNNNNNN, je veux pas revenir en arrière. Je veux rester productive, focus, cohérente, alignée, puissante. »
Et là, je me suis rappelée que ces sentiments désagréables venaient de mes pensées.
J’ai passé mon aprem à écrire. ✍️✍️✍️
A la fin, j’avais identifié ma pensée à la con et je l’avais remplacée par une autre.
Sur le moment, ça n’a rien changé.
J’ai fermé mon ordi.
Je suis allée chercher mon fils à la crèche. 🧒🏼
Je l’ai couvert de bisous.

On a joué au parc.

️
Puis je suis allée m’amuser avec mon groupe d’impro. On aurait dit que je sortais de prison tellement j’avais envie de prendre du plaisir en improvisant. 🤪🤪🤪
Je n’ai plus repensé au boulot de la soirée.
Résultat des courses
Le lendemain, en m’installant devant mon ordi, c’était le jour et la nuit.
Rien à voir avec la veille.
J’étais en contrôle, inspirée, productive.
Une drôle de leçon que j’ai vécu.
D’autant plus que j’avais pas forcément envie d’aller improviser.
Je me disais « t’y vas pas et tu profites de la soirée pour rattraper le temps perdu aujourd’hui ».
Sachant que mes neurones se mettent en pause à partir de 17h, j’ai bien fait de ne pas m’écouter.
Le genre de trucs que tu fais pour venir entretenir l’énergie dégueulasse dans laquelle tu te sens coincé.
En fait, tu ne fais que l’entretenir avec tes actions.
C’est pas du tout cohérent mais tu le fais quand même.
Tu confonds les faits et tes pensées
Le stress, le mal-être, la culpabilité n’ont pas disparu d’un coup de baguette magique.
Ils sont passés en moi. Je les ai laissé faire, prendre leur temps pour s’exprimer. Je les ai accepté.
Mais je ne leur ai pas donné d’importance.
Alors que c’est ce que j’aurais fait si j’étais restée à la maison.
Tu vois comment tes pensées influencent tes actions ?
C’est ouf !
J’ai juste modifié mes émotions dans mon modèle de pensée. Et de là, mes pensées, actions et résultats en ont été différents.
Ce petit déclic peut se faire en quelques heures, une soirée, un mois ou plusieurs années.
Tout dépend de ce que tu veux pour toi. 


Tu en as marre de répéter encore et encore et encore les mêmes actions et d’obtenir toujours les même résultats non désirés ?
Et ces émotions qui t ‘étouffent, te paralysent, t’empêchent d’avancer et de donner le meilleur de toi même ?
T’as pas envie de t’en débarrasser ?
Ben oui bien sûr, quelle question !
Voyons voir comment faire pour mieux les gérer.
10/10/21 Merci chère Stéphanie tes explications m’ont redonné la pêche pour avancer et mettre en veilleuse mon hypersensibilité très mal comprise par entourage proche ou plus lointain et aller de l’avant avec plus de légèreté Continues bien et bonne chance dans ta nouvelle vie avec ton adorable Raphaël Florence ✌️
Merci Florence. Merci beaucoup pour ton message <3