Confiance en soi et timidité : un ancien timide témoigne

Confiance en soi et timidité : un ancien timide témoigne

Confiance en soi et timidité : un ancien timide témoigne

Comment faire pour sortir de sa zone de confort quand on est timide ? Imagine le courage que ça demande pour oser adresser la parole à une fille qui te plaît. Mais ça doit être horrible.

Surtout quand on pense à la représentation des hommes dans notre société. C’est pas vraiment synonyme de timidité.

Tu as peut-être déjà été confronté à ce genre de situation. C’est pourquoi le témoignage d’Henri Phe a des chances de te plaire.

Henri est mon invité sur le Blog ImprovYourself. Il est lui aussi coach de vie, mais à Paris. Il fait bénéficier à ses coachés son expérience d’ancien timide. Et il a généreusement accepté de partager son cheminement vers la confiance en soi avec toi dans cet article.

Photo Henri Phe

Si tu écoutes le podcast, tu sais que j’adore les témoignages et les chemins de vie. En voilà une version écrite, c’est différent de l’audio.

Je te souhaite une bonne lecture et je te retrouve à la fin.

Stéphanie

Ancien grand timide, hyper-introverti et aujourd’hui coach de vie accompagnant des personnes timides, j’ai fait un grand travail sur le chemin de la confiance en soi. J’aimerais à travers cet article vous partager un bout de mon parcours ainsi que mes leçons apprises.

Si je vous demandais de me définir ce qu’est la confiance en soi, que me diriez-vous ? Je pense que je recevrais des réponses assez diverses. La confiance en soi étant tellement large, c’est même parfois un terme un peu confus.

Pour comprendre la confiance en soi, il est important de définir aussi l’estime et l’amour de soi.

La confiance en soi

Pour commencer, la définition que j’ai de la confiance en soi est la capacité de se voir capable d’agir.

Nous pouvons, par exemple, avoir confiance en nous au travail. Cette confiance nous permettrait d’accepter les challenges car nous avons confiance en nos compétences, en notre expérience et en nos qualités dans le domaine.

La confiance en soi est propre à un domaine. C’est-à-dire que nous pouvons avoir confiance en nous au travail mais à côté manquer de confiance dans nos relations sociales par exemple.

Pour illustrer la confiance en soi, je la vois comme une fiole que l’on remplit. Il y a une fiole par domaine.  À travers des actions, des expériences, nous remplissons petit à petit la fiole. Et c’est avec un travail sur le long terme que nous gagnons confiance en nous dans le domaine en question.

L’estime de soi

L’estime de soi est la valeur que nous nous donnons à nous-même. Elle nous est propre, c’est-à-dire qu’elle n’est pas liée à un domaine.

Elle est aussi liée à la confiance en soi. Si nous gagnons confiance en nous dans certains domaines cela va permettre d’alimenter l’estime que nous avons de nous-même, et inversement.

Reprenons l’image de la fiole. L’estime de soi a aussi une fiole que l’on alimente. La fiole de l’estime de soi est reliée par un tuyau aux fioles de la confiance en soi.

L’amour de soi

Et enfin l’amour de soi correspond à l’amour que nous avons pour nous-même. Alors je ne parle pas de l’amour qui nous fait nous admirer devant le miroir pendant des heures mais l’amour qui nous permet nous accepter tels que nous sommes.

Un manque d’amour de soi se représente dans le schéma comme un trou dans le tuyau qui relie la confiance et l’estime de soi. Les conséquences étant que les choses que nous faisons et qui alimentent notre confiance ou notre estime sont évacuées à cause de ce trou.

Maintenant que vous avez une notion un peu plus précise de la confiance en soi, j’aimerais vous partager, à travers mon parcours, la manière dont j’ai pu développer la confiance, l’estime et l’amour de soi.

Episode 1 – Je n’avais pas confiance en moi

Comme je vous le disais plus tôt, j’étais un grand timide par le passé. Ma timidité a été la source de mes plus grandes frustrations. Et ces frustrations concernaient principalement mes relations amoureuses

J’étais incapable d’exprimer ce que je ressentais pour une fille. Pire encore, j’étais incapable d’avoir juste une conversation normale. Je ne me voyais pas du tout passer des heures seul à discuter avec elle. J’avais tout le temps cette impression de ne pas être assez intéressant, intelligent, beau, etc…

J’ai passé mes années scolaires à espérer que les filles qui me plaisaient viennent me parler. Ou bien que le destin me donne un coup de pouce. Comme on en voit dans les films américains ou dans Joséphine ange gardien. ^^

Je me voyais la bousculer dans les couloirs en faisant tomber ses affaires. Nos regards se croisent et là, c’est le coup de foudre.

Coup de foudre amoureux

Bref j’étais naïf.

Les années passèrent et mes amis connaissaient chacun leur tour leur premier amour.

Moi de mon côté, j’avais l’impression que cette timidité et ce manque de confiance que j’avais en moi me faisait passer à côté de mes plus belles années de la jeunesse…

Ma fiole de confiance en moi et d’estime de moi étaient au plus bas

Mais heureusement, un voyage a changé ma vie…

Episode 2 – Je remplis mes fioles…

C’était en 2012, un voyage étudiant à Montréal m’a profondément bouleversé.

Je sortais d’une année assez difficile et de grande solitude. Montréal sonnait comme un nouveau départ pour moi. Avant de partir, je m’étais lancé comme défi de m’inscrire à des cours d’improvisation théâtrale afin de vaincre ma timidité une fois pour toute.

Après 2 semestres passés à Montréal et quelques mois d’impro, je suis revenu complètement changé. J’ai réussi à vaincre ma timidité. J’étais plus à l’aise dans mes relations sociales. J’avais un peu plus confiance en moi. Puis surtout, je m’étais découvert une nouvelle passion pour le développement personnel.

En parallèle, j’avais aussi accordé du temps à une de mes autres passions qui était la danse. J’avais pu développer mes compétences dans la danse Hip-hop. J’ai même eu l’occasion de donner des représentations sur scène. Cela m’a permis de gagner beaucoup confiance et estime en moi.

Superman confiance en soi et estime de soi

…Lentement mais surement

Les années qui suivirent ont été des années de développement personnel et de dépassement de soi. J’ai continué l’impro. J’ai foulé mes premières scènes d’impro devant un public.

À travers des défis de zone de confort, je continuais de me surpasser et faire face à mes peurs.

Je m’étais aussi intéressé à la séduction. Cela m’a permis d’être plus à l’aise pour exprimer ce que je ressentais et moins timides à l’idée que la fille connaisse mes intentions.

Avant, il était impossible pour moi que la fille sache qu’elle me plaisait. J’étais beaucoup trop timide pour cela. Les rencontres que j’ai pu faire m’ont permis de gagner confiance en moi et aussi d’alimenter l’estime que j’avais de moi-même.

Avec toutes ces expériences et ces apprentissages, mes fioles de confiance en moi et d’estime étaient au plus haut. Il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas.

J’étais pourtant plus à l’aise socialement. J’avais du succès auprès des filles. J’avais beau me dépasser et réussir à faire des défis de zone de confort qui demandaient beaucoup de courage, il y avait quelque chose qui n’allait pas.

Je m’en suis rendu lorsque j’ai débuté ma formation de coaching.

Episode 3 – La pièce manquante du puzzle

Je me souviens du premier jour où je suis arrivé. J’étais tellement impressionné par les personnes qui étaient présentes et qui allaient devenir mes camarades. Ils avaient 10, 20, voir même 30 ans de plus que moi…

J’ai tout de suite ressenti comme un sentiment d’illégitimité.

“Qui suis-je du haut de mes 28 ans pour devenir coach de vie ?”

“Je n’ai peut-être pas assez d’expérience de vie pour coacher ?”.

Ces questions me trottaient la tête les premiers jours de ma formation. Heureusement, la pratique et l’expérience acquises m’ont donné confiance en moi. Puis c’est surtout la prise de conscience que le coaching n’est pas du conseil mais plutôt un accompagnement qui permet au coaché de trouver lui-même ses réponses à ses questions et révéler son potentiel.

À côté de ce sentiment d’illégitimité, il y avait autre chose qui touchait une part d’ombre en moi. Je me comparais sans cesse aux autres. Je me fixais toujours la barre hyper haute. J’étais perfectionniste

Je me souviens d’un exercice où on devait partager nos plus grandes peurs. La mienne était de ne pas être à la hauteur. Maintenant, je réalise la cohérence par rapport au mal qui me rongeait.

La prise de conscience est arrivée un peu plus tard durant la formation : au fond de moi, je ne m’aimais pas… Je manquais d’amour pour moi. Je ne m’acceptais pas tel que j’étais. Pas étonnant que je me comparais sans cesse aux autres et que je me mettais tout le temps la barre aussi haute.

Toutes ces années de développement personnel, de défi, de challenge et de dépassement de soi avaient pour but de faire de moi une meilleure personne. Et pourtant ce qui me manquait était juste là : M’aimer.

J’essayais d’atteindre cet idéal et devenir meilleur car depuis tout petit, j’avais cette croyance qui disait que je n’étais pas à la hauteur.

Enfant perfectionniste

J’aurai eu beau devenir meilleur et encore meilleur. Si je ne m’aimais pas et ne m’acceptais pas tel que j’étais, la barre que je me fixais aurait sans cesse était toujours plus haute. J’aurai était dans cette interminable quête d’idéal. Le remède était là : aimes-toi toi-même.

Ça semble tellement simple dit comme cela, mais pour moi ça a été une énorme prise de conscience. Ça ne règle certes pas tous mes soucis lié à l’amour de soi. Mais c’est déjà un grand pas que je faisais dans la voie de la guérison. C’était un petit pansement que je mettais sur la fuite du tuyau, pour reprendre l’image des fioles.

Le mot de la fin

Aujourd’hui, je suis toujours en voie pour mieux m’accepter tel que je suis. J’apprend à être moins exigeant envers moi-même tout en gardant cette part d’ambition et d’envie de dépassement de soi, qui m’a fait avancer jusque là.

Le message que j’aimerais vous faire partager est le suivant : si vous voulez travailler sur votre confiance en vous, faites-le sur tous les plans.

Gagnez confiance en vous en passant à l’action, en faisant de nouvelles activités et en sortant de votre zone de confort.

Développez votre estime de vous en osant et en apprenant à vous connaître aussi.

Et puis surtout prenez soin de vous. Aimez-vous. Acceptez-vous tel que vous êtes avec vos qualités et défauts. Vous êtes unique. Chérissez-vous comme vous chérissez les personnes qui vous sont les plus chères.

Henri

Je trouve toujours fascinant de constater à quel point quand on est arrivé à un objectif, on s’y habitue très vite. Même si ça a été long et pénible pour l’atteindre.

J’en parlais en séance avec une cliente qui me disait que ce a quoi elle aspirait il y a un an en arrière lui paraît tellement banal aujourd’hui.

Henri n’est plus timide. Il monte sur scène pour faire de l’impro. Il danse. Il coache des gens pour leur timidité. C’est devenu sa normalité.

Mais t’imagines comme c’est énorme pour le Henri qu’il était en 2012 ?

Et c’est tout à fait normal de ne pas s’extasier tous les jours sur les progrès qu’on a fait. Sinon, ça signifie que l’on ne se concentre plus sur un nouvel objectif. Et de fait, de considérer que c’est bon, on a fait assez d’efforts. On peut se détendre.

Sauf que ça ne marche pas comme ça. Quand tu arrêtes de progresser, tu régresses.

Alors continue à travailler sur toi. Fixe-toi des objectifs toujours plus ambitieux. Et ne lâche rien.

Si tu veux en découvrir plus sur Henri, tu peux le retrouver sur son site henriphe.com.

Et si tu as aimé l’article, tu peux laisser un commentaire ou le partager avec tes amis timides 😉

Plein d’amour et d’énergie

Stéphanie

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Pourquoi je ne m’aime pas ?

Pourquoi je ne m’aime pas ?

Pourquoi je ne m’aime pas ?

Le 21 juillet, je vais célébrer mes 35 ans. J’ai l’impression d’être dans une phase de vie où je commence à m’accepter telle que je suis. Pour de vrai. Enfin. J’ai passé mon adolescence et ma vie de jeune femme à me dire « Je ne  m’aime pas » et ce pour pleins de raisons que je m’en viens te détailler dans cet article.

C’est peut être ton cas, peu importe ton âge. Tu cohabites dans un corps que tu tolères au mieux, détestes au pire. Je souhaite mettre un grand coup de pied à tout ça dans cet article afin que tu passes du « je ne m’aime pas parce que » à « je m’adore tout court ».

Tu noteras, si tu es fin limier, que je passe au « tu » dans cet article. J’ai d’abord osé le faire dans ma newsletter. Je ne le fais que maintenant sur le blog alors que ça me chatouillait depuis des mois. Eh ouais, j’avais peur que tu ne m’aimes pas ou plus. Je réalise que je me leurrais. Si ça sonne bien dans ma tête, ça sera pareil dans la tienne. J’aime le « tu », c’est plus direct, plus franc. Et si ça ne le fait pas pour toi, it’s ok. Nos chemins se séparerons là. C’est la vie =)

Je ne m’aime pas physiquement

Au cours d’une balade, j’ai remarqué que de jolies fleurs blanches en forme de trompette sont apparues dernièrement dans la végétation. Et ça m’a amené à méditer sur la beauté.

Pourquoi ces fleurs sont jolies selon moi ? Pourquoi je les trouve plus jolies que les coquelicots, les petites fleurs mauves ou la masse de trucs verts ? En fait, c’est leur rareté.

C’est pour cela que l’on va considérer une femme blonde aux yeux bleus plus belle qu’une femme brune aux yeux marrons. Se teindre en blond pour une brune est chose courante de part chez nous. Il ne viendrait pas à l’idée de voir une blonde se teindre en brune.

Pourtant, en Suède, pays de la blondeur et des yeux azurs, ça ne choque personne. Là-bas, une blonde aux yeux bleus n’a rien d’exceptionnel. C’est assez commun en fait.

Peut-être est-ce une des raisons qui font qu’une femme est rarement satisfaite de son apparence. Elle ne se sent pas rare. Elle se sent, par rapport aux standards imposés, quelconque.

 

Je n’aime pas mon image

Quand tu vas dans un magasin de fringues, tu vois des photos de modèles taille réelle jeunes, minces et souriantes. Toi, quand tu te retrouves dans ta cabine d’essayage à la lumière peu flatteuse pour enfiler un maillot de bain qui va t’aller trop grand en haut et trop petit en bas, c’est de fait clairement pas le meilleur moment de ton existence.

Tel un serpent, tu aurais envie de muer pour laisser dans la cabine ton bronzage couleur craie et ta cellulite texture orange. Tu as les images de la fille qui porte le même maillot que toi qui tournent en boucle dans ta tête. Ça a l’air de lui apporter tellement de joie de vivre à elle pourtant. Mais où est passé la tienne ?

Le pire dans tout ça, c’est que la fille en photo, il y a des chances pour qu’elle soit aussi complexée que toi. Toutes ses journées consistent à être scrutée et évaluée de la tête au pied. Trop grosse, trop petite, trop fade, trop vieille (à 23 ans), ou pas assez de longueur de jambe etc etc etc.

Voilà donc tout un système créateur de misère mentale qui est fait pour que tu ne t’acceptes pas tel.le que tu es.

Je ne m’aime pas parce que je me compare

Vous remettrez bien une couche de caca sur cette pile qui pue déjà bien assez comme ça ?

Oui ? Super !

Inventons les réseaux sociaux et passons chaque minute de vide dans nos journées à nous comparer les uns les autres. Pourtant, c’est juste un outil. Tout dépend de comment on l’utilise.

Si on arrêtait d’y satisfaire notre ego. On aurait tous beaucoup à y gagner. Que tout ce que l’on partage soit de l’ordre de l’inspirant, de l’informatif, du passionnel. Enfin, je te dis ça parce que c’est ce que je recherche, suis et soutiens désormais sur les réseaux sociaux.

Bon je réalise en écrivant que c’est assez subjectif tout ça. Simplement, demande-toi avant de poster quelque chose « Avec quelle intention je le fais ?« .

Je refuse que quelqu’un me fasse me sentir mal. Pour l’anecdote, j’ai bloqué une fille de mes contacts sur Facebook dans les semaines qui ont suivi mon accouchement. Cette personne publiait tous les jours des photos d’elle en bikini. A savoir que les quarante jours post mise au monde sont sans aucun doute les moins glamours de ta vie. Donc même si j’aime beaucoup cette personne, c’était beaucoup plus sain pour moi de ne plus la voir apparaître dans mon fil d’actualité.

Même si tu ne le veux pas, même si ça n’a aucun sens de le faire, c’est plus fort que toi. Tu ne peux pas t’empêcher de te comparer. Alors bloque les sources qui te font te sentir mal dans un premier temps. Et accepte-toi te.le que tu es dans un second. Je vais y revenir.

Je ne m’aime pas parce que je me laisse manipuler

Nous subissons une forme de propagande dès lors que l’on se met à disposition de ces messages nuisibles. Les magasines féminins, les réseaux sociaux (Instagram, Snapchat, Youtube…), la télévision et ses pubs… Je n’ai que ça qui me vient à l’esprit mais il existe pleins d’autres générateurs de biais cognitifs négatifs en nous.

Tiens tiens, tu sais ce que c’est un biais cognitif ? C’est un mécanisme de la pensée qui cause une déviation du jugement. Il en existe plusieurs. Certains vont venir entretenir tes émotions négatives. Comme quand une publicité te présente les vertus d’un produit. Tu as toujours vécu heureux sans et il n’y a pas de raisons que cela change. Sauf que la manière dont est présentée la chose va générer un biais cognitif en toi. Soudain, tu te remets en question et tu te dis qu’en fait tu serais tellement mieux en possédant ce produit.

Donc rien que dans la publicité, tu retrouves l’effet de simple exposition, le biais de conformisme, de représentativité, de cadrage, d’encrage… Il y en a d’autres, après ça dépend des pubs et de toi. Mais bon, pour te dire, en grossissant le trait, que l’effet recherché est que tu te sentes mal parce que tu ne possèdes pas ou n’est pas comme ci ou comme ça. Et ainsi contribuer à l’effet « je ne m’aime pas » pour te faire acheter plus.

Non, le bonheur ne se trouve pas dans des crèmes minceurs anti-celullite.

Et non, tu ne seras pas plus heureux.se avec cette nouvelle voiture.

Et non non non, ce n’est pas parce que tu es très peu représenté.e dans les médias que tu as moins de « valeur »

On se compare les un les autres comme si on était des produits interchangeables. Mais bordel, tu le sais que tu es unique au monde ?

Je ne m’aime pas parce que je ne m’accepte pas tel.le que je suis

Je suis inscrite dans une salle de sport depuis que j’ai 16 ans. Au départ, c’est par contrainte. Je veux faire comme ma copine qui est déjà très sportive à la base. J’ai développé une aversion à l’effort au court de mon enfance qui m’a suivie jusqu’à ce que je commence à m’amuser pendant les cours. Le jour où je me suis mise au step en fait.

Tu en as certainement une image très Véronique et Davina de ce sport. Je comprends mais on s’en fout, c’est pas le sujet.

A l’époque, je vais à la salle comme on va à la guerre. Figure de style, on s’entend.

Je regarde les filles et je compare tout : fringues, corps, beauté, âge, style, talent, connivence avec le prof… je veux être la meilleure. Je déteste quiconque me fait ombrage. Toujours à vouloir être au premier rang, toujours à vouloir attirer l’attention du prof, toujours à vouloir maîtriser la chorégraphie en premier. Alors que bon, il y a zéro enjeu, pas de compétition de step ou quoi que ce soit. Juste de l’ego à l’état pur.

Malgré toutes ces contraintes psychologiques, j’arrive à m’éclater quand au bout de 50mn de cours (sur 1h), mon mental lâche enfin l’affaire. J’arrête alors de me regarder le nombril et je lâche prise total sur mon corps.

Je m’acharne chaque semaine pour retrouver ces moments de grâce. Tout un paradoxe dont je n’ai pas encore conscience. Plus je veux atteindre ces instants magiques, plus je m’en éloigne.

En plus, je suis toujours aussi insatisfaite de mon corps. Je déteste ce corps que je ne veux pas mien et ce aussi loin que je m’en souvienne.

 

Je ne peux pas prendre soin de ce que je déteste

Ado, je veux prendre des ciseaux pour couper mes bourrelets… « comme ça on en parle plus »… mais trop douillette pour faire un truc aussi barré. Heureusement que je n’avais pas internet à l’époque !

Jusqu’à mes 31 ans, je mange assez mal. Même si je suis consciente qu’il ne « faut pas », j’enchaîne les privations avec les binchages de bouffe. Il m’arrive d’aller au sport le samedi matin encore alcoolisée de la veille… enfin du petit matin. Bref, rien de très sain et surtout emprunt d’une forte culpabilité qui me fait me détester encore plus.

Donc ça fait un paquet d’années que je fais du sport de façon assez intense sans obtenir les résultats escomptés. Sauf que ma démarche est illogique. Je ne peux pas prendre soin de mon corps tout en le détestant. C’est comme conduire sa voiture avec le frein à main enclenché.

Je ne m’aime pas quand je laisse mes émotions en pilote automatique du navire

S’aimer, c’est s’accepter tel.le que l’on est/naît. Mais ça veut dire aussi s’aimer au point de prendre des décisions pour nous m’aime/même qui vont nous faire du bien sur le long terme. J’arrête là avec les doubles sens, ça casse la tête.

Noyer son chagrin d’amour dans des litres de crèmes de glacées et Netflix peut te donner le sentiment que c’est la meilleure solution. En tout cas, ça t’apporte une forme de satisfaction immédiate. Répondre à un sentiment désagréable (ennuie, peine, douleur, stress…) par de la nourriture, c’est comme gratter une piqûre de moustique. Ca va te faire du bien sur le moment, mais tu vas rester avec une cicatrice. C’est couillon.

Toute une histoire de chimie à l’intérieur de ton petit corps. Tu te prends un pic de dopamine qui te fait te sentir bien pendant, bon, aller, 10 secondes. Et puis après, tu te sens comme le moustique écrasé qui a tapissé ta paume de ton sang. T’as vécu des jours meilleurs. Et contrairement au moustique décédé instantanément, tu t’étouffes à petit feu dans ta cape de culpabilité.

C’est ok d’avoir des émotions. C’est ok de craquer.

 

J’assume mes craquages sans culpabiliser

Des fois, je suis fatiguée, un peu triste et lasse. Alors je me prends un paquet de chips. Bien salées, bien grasses, au poivre. J’adore. Je ne vais rien manger derrière, parce que je n’ai pas faim. Pour me sentir moins coupable, avant, j’aurais mangé une salade, des légumes. Je sais pas, des trucs sains, pour me sentir moins sale. Merci la culpabilité.

Le truc qui a changé, c’est que je m’écoute. J’ai plus faim, j’arrête de manger. Bien souvent, je ne finis pas le paquet. C’est peut être un détail pour toi mais pour moi ça veut dire beaucoup (France Gall si tu me lis de là haut).

J’ai pas faim le matin, je mange pas. J’ai un problème avec le fait de manger des animaux que je suis incapable de tuer moi-même, j’arrête d’en manger. Je préfère être avec mon fils le soir que d’aller au sport, je me débrouille pour faire mon sport le midi et je fais des longues balades avec mon coquin des îles quasi quotidiennement.

Ca veut dire que, comme pour mon corps, mon alimentation n’est plus une obsession.

J’ai déposé les armes et j’ai fait la paix.

J’arrête de forcer et je m’écoute.

Et si j’ai un moment « crème glacée/Netflix », je l’assume tout comme ses conséquences.

Je ne m’aime pas mais plus pour très longtemps

Je ne veux pas que tu penses que j’ai eu une sorte d’épiphanie. Genre tout est entré dans l’ordre du jour au lendemain et ça va être pareil pour toi. Nan, c’est une processus. Tout commence le jour où tu acceptes ce que tu es et que tu te mets à t’aimer plus que tout au monde inconditionnellement. Après, commence les prises de conscience et les choix pour te faire du bien sur le long terme.

En écrivant, je réalise que je me suis vraiment acceptée depuis que je suis devenue maman. Ce corps, que j’ai passé tant de temps à détester, m’a permis de faire un truc vraiment cool en mettant mon fils au monde. Pour d‘autres femmes, c’est tout l’inverse. Elles vont détester ce que la grossesse a fait à leur corps.

Comme quoi, il n’y a pas de modèle à recopier. Il y a toi avec tes spécificités, ton chemin de vie et tes prises de conscience. Et ce ras-le bol d’être en guerre avec toi-même, j’espère. Marre de te battre contre les moulins à vent de ton mental.

Fais-toi accompagner afin d’extérioriser tout ça. Psychologue, thérapeute, hypnose, coaching, mojitos avec un.e ami.e… tente des trucs et choisi ce qui te correspond le mieux, en pleine conscience. Le résultat en vaut vraiment la chandelle. Confiance en soi, estime de soi, alignement, pleine conscience, relations à l’autre apaisée…. bref la liste est longue et la balle est dans ton camps !

Séance découverte : Vous vous êtes perdu dans votre travail ?

Conclusion de pourquoi je ne m’aime pas

Je parle de femmes dans cet article parce que j’en suis une.  Je ne suis pas sûre de comment un homme vit son rapport à lui-même. Mais j’imagine qu’ils ont des phases de « je ne m’aime pas ». Mais des phases seulement, ils ne vivent pas constamment avec. Et j’ai le sentiment que les critères de beauté sont moins prégnants chez les hommes. Existe t’il un équivalent masculin au 90-60-90 ?

En écrivant cet article, j’ai beaucoup pensé aux femmes. Ça m’intéresse carrément de connaître le ressenti des hommes à ce sujet. Comment vous percevez-vous ? Est-ce que vous vous aimez tels que vous êtes ? Tout le temps ? Vous êtes vous reconnu dans cet article ?

Tu l’as compris, le rapport à soi et l’amour que l’on peut se porter sont des sujets qui me touchent beaucoup. Je me suis livrée plus qu’à l’accoutumé. J’espère que cela réveillera des choses en toi. Tu es loin d’être un cas unique et des solutions existent. Je te propose de télécharger ci-dessous en format PDF l’infographie de l’article sur les 10 règles pour faire la paix avec soi-même. Et un bonus sous forme de check-list pour faire un bilan de ta journée et ainsi faire évoluer ton rapport à toi-même.

Dis moi ce que tu as pensé de cet article en commentaire. Partage-le avec un.e ami.e si tu penses que ça peut l’aider.

Je t’envoie plein d’amour.

Stéphanie

Lectures pour aller plus loin

Si tu es intrigué.e par les mécanisme inconscients qui gèrent notre cerveau et donc nos décisions, ce livre est fait pour toi.


Tu le sais, tu es beaucoup trop dur avec toi même et tout ce que tu fais n’es jamais assez bien. Apprends à avoir de la compassion pour toi même en lisant ce livre.

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Pourquoi je n’ai pas toujours confiance en moi ?

Pourquoi je n’ai pas toujours confiance en moi ?

Pourquoi je n’ai pas toujours confiance en moi ?

En fin d’année, j’ai été invitée par Julia Mouftiez du site sens okaré à écrire un article sur pourquoi ma confiance en moi varie tout le temps. C’est vrai quoi, c’est pénible. Un jour, tu es au top de ta forme. Comme si t’avais bouffé un lion au petit-dej. Et le lendemain, t’arrives à peine à sortir de ton lit.

Alors je parle un peu de moi et de mon vécu. De mes hauts et de mes bas donc. Et d’où est-ce que ça vient tout ça ? Mais surtout qu’est-ce que je peux faire quand je traverse une période où j’ai pas trop confiance en moi.

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Quand on regarde sa vie en arrière, on note qu’il y a eu des périodes où on était au top de nous-mêmes.

On se sentait bien dans notre peau, on avait plein d’amis et tous nos plans se passaient comme sur des roulettes… Et puis d’autres où c’était moins glamour : rupture amoureuse, licenciement, isolement, kilos en trop et mauvaise décision sont venus entamer l’éblouissante confiance en soi qui nous a un jour habité.

Laissez-moi partager avec vous des moments de ma vie plutôt haut et carrément bas. Et ensuite vous expliquer pourquoi on n’a pas une confiance en soi toujours au même niveau. Enfin – et surtout – comment faire face à ces passages à vide.

Les variations de ma confiance en moi

Je suis maman depuis 4 jours.

Et aujourd’hui, c’est la fameuse montée de lait et le tourbillon d’hormones qui l’accompagne.

Je galère comme il faut avec la mise en route de l’allaitement. J’ai déjà des crevasses dignes du grand canyon, et je fonds en larmes comme une madeleine à la moindre occasion.

Bref, l’euphorie des premiers jours s’est envolée. La réalité frappe à la porte. Je suis perdue et fatiguée. J’ai besoin de réconfort. J’appelle ma grand-mère.

Au bout de 5 secondes… je pleure. Elle essaye de me raisonner, de manière assez maladroite et ce n’est pas ce dont j’ai besoin sur le moment. Elle a tellement l’habitude de me voir forte… Avec le recul, je me dis qu’elle a dû paniquer. Donc elle me dit qu’il faut que je me ressaisisse, que je suis mère de famille maintenant et que j’ai des responsabilités.

Douche froide. Je raccroche et je pleure encore plus.

 

La suite de l’article « Pourquoi je n’ai pas tout le temps confiance en moi ? » sur le site de Julia :

http://www.sens-okare.com/pourquoi-je-nai-pas-tout-le-temps-confiance-en-moi-par-stephanie-vautrin/

Ah ben oui, j’aimerai bien retrouver confiance en moi !

Découvrez comment :

 

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Perfectionniste, comment lâcher-prise sur ce comportement chronophage et énergivore ?

Perfectionniste, comment lâcher-prise sur ce comportement chronophage et énergivore ?

Perfectionniste, comment lâcher-prise sur ce comportement chronophage et énergivore ?

Procrastination, ego, rapport à l’autre, confiance en soi, prise de têtegestion du temps… autant de thématiques que j’ai traité via ce blog au cours des derniers mois. Hé bien être perfectionniste réussit le tour de force de toutes les réunir.

Tout le monde connaît cette fameuse question, tellement bateau qu’elle prend l’eau, des entretiens d’embauche : « Quel est votre principal défaut ? ». Et la réponse en mode Titanic faussement modeste qui l’accompagne, c’est « Je suis perfectionniste ». Wow, faut se réveiller. Y’a pas de quoi être fier. Vous vous gâchez l’existence (et moi avec) à traquer la moindre petite virgule, espace ou détail alors que personne ne les remarque mis à part vous.

Ça vous a servis à quoi de relire 15 fois ce mail qui vous a permis de décrocher cet entretien d‘embauche ? Mis à part en écrire un deuxième qui vous aurait peut être donné l’occasion d’être convié à un autre entretien où on vous aurait posé des questions moins nazes.

Mais fuyez mes bonnes gens, fuyez devant ce comportement. Dans cet article, on décortique pourquoi il est grand temps de s’en défaire et surtout par quoi le remplacer. Suspens, traits d’humour et promesse d’une vie meilleure… tout ça tout de suite 😉

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1. Le perfectionniste ou l’obsession du travail bien fait

Le perfectionniste nuit énormément à sa productivité et à son bien-être. Souvent, le terme se cache derrière un autre. On se dit exigeant… oui je suis très exigeant envers moi-même et envers les autres. Vous connaissez la définition d’exigeant ? « Qui est difficile à contenter ».

« Allo oui bonjour, je voudrais parler à votre ego. »

« Ah non désolé, il n’est pas disponible pour le moment, il plane à 4000 ».

Le pire de tout ça, c’est que c’est socialement ok. Être perfectionniste, c’est donner l’image de quelqu’un d’appliqué, de sérieux, de dévoué, de travailleur. Alors pour conserver cette image, on se frustre, on se tue au boulot, on se met une pression de dingue jusqu’à se faire ramasser à la petite cuillère du burn out. Jusqu’à ce que le pire se produise, personne ne s’en était ému outre mesure. Ben oui, je suis exigeante, perfectionniste. C’est comme ça que je me définie. C’est comme ça que les autres me voient. Et c’est ainsi qu’ils me traitent.

Le perfectionniste ne demande jamais d’aide. « T’es fou ou quoi ? Tu veux pas que j’admette que j’ai des faiblesses aussi ? »  De toute manière, personne ne penserait jamais à lui en apporter. Il gère, il est en contrôle, il n’a besoin de personne. Faire appel aux autres, c’est mettre en péril le château de carte. C’est se donner le droit à la faille, à l’échec. Ouch, ça y est, c’est dit. L’échec…

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2. Le perfectionniste ne supporte pas l’échec

Définition du dictionnaire Larousse du mot échec : résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise, manque de réussite ; défaite, insuccès, revers. Ah oui forcément, ça calme.

Le problème ne viendrait-il pas du sens que l’on donne au terme échec ? Et si on voyait ça comme une chance, comme une opportunité, comme un cadeau de la vie qui nous permet de nous améliorer, de progresser, de grandir ?

Tony Robbins parle dans l’une de ses vidéos des premiers hommes à avoir marché sur la Lune. Ils avaient entre 30 et 40 ans et ils ont réalisé leur rêve de gosse. Ils ont vécu une expérience qui dépasse l’entendement. Et bien vous savez ce qu’ils ont fait quand ils sont rentrés sur Terre ? Ils ont déprimé. Mais genre hardcore. Tu m’étonnes, tu veux faire quoi dans ta vie après ça ?

Pourquoi veut-on tout réussir du premier coup ? Ce serait en effet déprimant si tel était le cas.

Assumer ses échecs, c’est s’accepter tel que l’on est, dans toute son imperfection. Hors, le perfectionniste a zéro tolérance envers tout ce qui ne lui renvoie pas une bonne image de lui-même. Ça sert à quoi de donner une bonne image aux autres quand au fond on n’aime pas ce qu’il y a derrière cette illusion ? A nourrir notre ego. Mais c’est pas vrai celui-là, mais jamais il nous lâche… faut croire que non.

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3. Le perfectionniste ou la relation à soi-même

C’est vrai qu’avec les réseaux sociaux, on a tendance à l’oublier. Je viens de comprendre pourquoi je fuyais Snapshat et Instagram. A chaque fois que j’ai atterri dessus, je suis tombée sur des profils de Barbie et Ken, des images de voyages de rêve, des photos de plats parfaitement équilibrés et présentés. Et des dizaines de milliers de likes d’admirateurs. Et derrière rien, pas le nombre d’heures passées pour obtenir ce physique de rêve, la tourista du backpackers ou la prise de tête pour obtenir la bonne lumière qui immortalisera à jamais ce tofu au chou kalé. En plus le kale, ça donne des gaz. Et ça, ils te le mettent pas en hashtag.

Réalisez à quel point votre dialogue intérieur peut être affecté par ces images de perfection. Il n’est déjà pas évident de se contenter d’être heureux de ce que l’on a, alors si on va se comparer à d’autres narcisses, adieu Berthe. En gros, tu te dis à toi même, ta vie est naze. T’as de la cellulite, le dernier voyage que t’as fait c’était pour rendre visite à tes parents et le plat que tu t’es préparé à midi mériterait au mieux le hashtag Whiskas.

Donc, règle de survie numéro 1 : éviter toute forme de comparaison ou situation où l’on se compare.

Règle de vie numéro 2 : modifier la manière dont on communique avec soi-même, en devenant plus tolérant, plus bienveillant et surtout plus réaliste. La perfection n’est pas de ce monde et c’est tant mieux.

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4. L’optimaliste, seul capable de sauver le perfectionniste qui est en vous

Et pour ce faire, devenez optimaliste. J’adore ce terme, c’est l’optimiste réaliste. Je suis tombée dessus en lisant le livre 3 kifs par jour de Florence Servan-Schreiber. Franchement, lisez-le si vous n’avez rien à vous mettre sous la lampe de chevet. C’est frais, instructif et non complaisant.

En somme, être optimaliste, c’est s’autoriser, avancer, analyser, oser, tenter, sauter dans le vide. Et si on se foule la cheville à l’atterrissage, de se demander comment on peut améliorer sa technique pour le prochain saut plutôt que de ranger à tout jamais la voile.

Être optimaliste, c’est regarder sa peur droit dans les yeux et lui dire « ok ma p’tiote, qu’est-ce que t’essayes de me dire ? ». Plutôt que « oui oui ok, c’est bon t’as raison ».

Et parce que les images valent milles mots…

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perfectionniste vs optimaliste

 Conclusion

Le message de cet article avec lequel j’aimerai que chacun reparte, c’est d’arrêter de penser que d’être perfectionniste est un petit défaut qui cache tellement de qualités. Je reviens à l’entretien d’embauche… je me sens moi-même tellement formatée par cette idée. Présenter une image parfaite, quitte à y passer des heures, jours, des années quand on aurait juste pu se contenter d’être soi. Dans tout ce que l’on est de plus grandiose et de plus imparfait.

C’est d’une tristesse. Aimons-nous pour ce que l’on est vraiment à l’intérieur et pas pour ce que l’on a à cœur de montrer aux autres.

Toi qui te cache derrière ton écran (oui, je te tutoie pour l’occasion), tu te dis quoi à toi même ? En quoi ton soucis de perfection a pu te limiter dans le passé ? Quels réflexes d’optimaliste aimerais-tu adopter dans le futur ?

Commente et partage, même (surtout) si tu crains de ne pas paraître au mieux  !

A bientôt humain imparfait et touchant !

Stéphanie

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Les blocages de perfection se soignent par l’action !

Séance découverte : Vous vous êtes perdu dans votre travail ?

Lectures pour aller plus loin

Lecture facile qui donne la patate et la positive attitude. Pourquoi s’en priver ?

Un auteur beaucoup cité dans le livre 3 kiffs par jour, qui se lit aussi très bien pour faire le plein de +++

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Comment communiquer avec confiance en soi avec sa hiérarchie ?

Comment communiquer avec confiance en soi avec sa hiérarchie ?

Comment communiquer avec confiance en soi avec sa hiérarchie ?

« Qu’on lui coupe la tête ! ». Avons-nous oublié cette phase de notre histoire où nous nous sommes débarrassés d’un système monarchique qui se positionnait au niveau de Dieu et qui considérait la population moyenne comme une masse grouillante et puante ? Qu’est-ce qui fait que l’on perpétue ce reflex de la courbette ? Pourquoi avons-nous tendance à entretenir ce type de rapport dans nos entreprises ? En quoi le N+12 serait supérieur à nous ? Pourquoi avons-nous ce sentiment insidieux qu’il a droit de vie ou de mort sur nous ? Qu’est ce qui fait que communiquer avec confiance en soi est si problématique quand nous nous adressons à une personne appartenant au « rang » supérieur ?

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Repérer les mauvais réflexes qui nous empêchent de communiquer avec confiance en soi

Ça a déjà du vous arriver. Le comité de direction ou autres sommités de votre entreprise passe dans les services faire une inspection générale avec des clients importants. Alors là, il ne manque plus que le clavecin en fond sonore et les perruques poudrées pour nous faire faire un saut de 3 siècles en arrière. Ça sonne faux à tous les étages. D’un côté, ça fait semblant de s’intéresser et de comprendre ce que les petites mains font toute la journée. De l’autre, on est tout d’un coup très concentré et très sérieux dans son travail. Suivant nos prétentions de carrière, on essaye de se faire très petit ou très grand.

Nous sommes conditionnés par notre scolarité et/ou notre éducation à entretenir un climat de soumission plutôt que de respect mutuel. Qu’est-ce qui amène des craintes dans le fait de s’adresser à votre supérieur ? La représentation que vous vous en faites. Votre esprit, accompagné par l’organigramme de l’entreprise, crée en vous un rapport inégal entre vous et votre hiérarchie. Pour communiquer avec confiance en soi avec elle, vous devez la descendre du piédestal symbolique sur lequel vous l’avez mise. Maintenant, tout de suite et pour toujours.

Comment y parvenir ? Théoriquement, si vos supérieurs ont obtenu leur poste, c’est qu’ils ont des compétences/connaissances plus importantes que les vôtres. Dans la pratique, ce n’est pas toujours le cas. Mais c’est ainsi. Ces compétences/connaissances sont une chance pour vous d’évoluer au contact de votre manager. Mais cela n’en fait pas un être plus intelligent, plus capable ou qui mérite plus de respect que vous. C’est donc à vous de ne pas vous placer en position d’infériorité. Évitez de vous excuser ou de le remercier à la moindre occasion. Soyez vous-même, le plus naturel possible. Vous verrez que vos rapports seront beaucoup plus sains.

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Comment formuler une demande avec confiance en soi

Lorsque vous voulez obtenir quelque chose, ne le présentez pas comme une demande qui devrait susciter un merci mais comme une demande vécue de façon légitime.

Par exemple, si vous voulez demander des congés qui vous sont dus, mieux vaut formuler : «  Je pense poser mes congés de telle à telle date, comment pouvons-nous nous organiser pour que cela coïncide bien ? », que : «  Puis-je poser mes congés à cette date si cela ne vous dérange pas, s’il vous plaît ? Je vous remercie d’avance ».

Bon j’en rajoute mais sachez que chaque fois que vous formulez une demande suivie d’un « s’il vous plait-merci », vous créez pour l’oreille qui vous écoute la possibilité du non. Communiquer avec confiance en soi, de façon très neutre et non émotionnelle, laisse transparaître que vous vous sentez légitime de votre place et de vos demandes. Ainsi, vous créez comme image de vous quelqu’un qui sait ce qu’il veut et vaut, mais avec responsabilité. Petit détail non négligeable.

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Comment communiquer avec confiance en soi avec un N+XXXX ?

Le bon positionnement, la bonne manière de s’adresser à son supérieur est d’égal à égal. Adressez-vous à lui sans manifester par vos mots que vous le situez au-dessus de vous ou que vous vous situez en dessous de lui.

Ainsi, et cela dès la manière dont vous lui dites bonjour, prenez le temps d’être avec lui comme vous seriez avec un collègue. Je ne vous dis pas d’essayer d’en faire votre BFF (Best Friend Forever) car se serait un très mauvais pari. Montrez que votre comportement reste similaire avec votre boss, vos collègues ou vos subordonnés. Votre côte de popularité vous remerciera.

Votre boss sait qu’il est votre boss, pas besoin de lui rappeler. Quand vous communiquez en le positionnant comme supérieur à vous, vous le poussez à vous parler depuis cette place de dirigeant. En entretenant un rapport employé-directeur, il abordera votre travail avec d’emblée un regard plus critique.

Si vous vous adressez à lui d’égal à égal, la relation engendrée sera plus juste, plus factuelle. La confiance engendre la confiance. Si vous réussissez à communiquer avec confiance en soi avec lui, il aura plus confiance en vous.

Ne demandez pas de l’aide, mais des conseils. A nouveau, ne vous excusez pas à tout bout de champ. Soyez confiant sans donner l’impression que vous cherchez à lui prouver quelque chose.

Comprenez que vos craintes, peurs et sensations désagréables face à la hiérarchie se nourrissent de la place symbolique que vous donnez à votre boss. Cela s’arrête quand on en comprend la source, qui est souvent liée à un manque de stratégie.

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Une stratégie et des objectifs vous permettrons de communiquer avec confiance en soi

Stratégie n’est pas synonyme de manipulation. Cela signifie que vous savez ce que vous voulez, pourquoi et comment vous allez l’obtenir dans le respect et la compréhension des relations humaines. Plutôt cool comme programme.

En comprenant comment communiquer avec confiance en soi, avec qui, que dire ou ne pas dire de vous, comment demander sans avoir l’air d’être en position de demande, vous avez déjà fait la moitié du chemin vers la réussite.

Affinez votre connaissance des rapports humains, en passant par l’observation et la compréhension de vous et des autres. Ainsi, vous saurez comment vous protéger et de qui. Et face à la hiérarchie, c’est primordial.

Il n’existe pas un type de boss ou un type de hiérarchie. Celui qui vous dirige est avant tout une personne avec son caractère, ses névroses et ses aspirations. Lui-même dépendant d’un supérieur hiérarchique qui, lui aussi, est différent. Vous devez donc bien comprendre qui est la personne qui vous manage et de qui il dépend, pour pouvoir savoir comment dire et amener les choses.

Communiquer avec confiance en soi avec sa hiérarchie

Conclusion

Je ne le répéterai jamais assez, vous avez besoin d’objectifs pour avancer. Sinon, vous laissez la place à votre mental pour remplir le vide. Et ce vide vous mène à l’inaction, au stress, à la peur

Pour éviter cela, cherchez le plus possible à vous connaître et à connaître ceux qui vous font face par l’observation et l’écoute. Ce qu’ils disent dit quelque chose de ce qu’ils sont, tout comme vous. Plus vous saurez à qui vous avez à faire, plus vous saurez comment communiquer avec confiance en soi.

Dans le même registre mais à l’inverse, avez-vous lu cet article sur les comportements à ne pas adopter au travail ?

Cet article m’a été suggéré par une cliente. Si vous aussi vous vous posez des questions quand à votre carrière ou votre environnement professionnel, je serai ravie d’y répondre par le biais d’un article ou d’une vidéo. Vos réactions, commentaires et partages seront, comme d’habitude, fortement appréciés.

A bientôt
Stéphanie

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Mettez en place des objectifs pour booster votre confiance en soi et votre carrière, c’est gratuit !

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Comment avoir confiance en soi ?

Comment avoir confiance en soi ?

Comment avoir confiance en soi ?

Avoir confiance en soi, c’est un état que l’on a tous connu à un moment de notre vie. Quand on vient d’avoir son bac, aller parler à une fille qui nous plait est beaucoup plus facile. On n’a pas de problème à se lever le matin quand on vient de décrocher son premier CDI, après une longue période de chômage. Prendre la parole en réunion parait naturel quand on vient de recevoir une promotion.

Mais qu’en est-il quand on a raté son bac, qu’on reçoit le Xème mail de refus, que ça fait des années que notre salaire n’a pas bougé d’un iota ? Eh bien avoir confiance en soi n’est plus qu’un lointain souvenir.

Comment faire pour avoir confiance en soi à nouveau ?

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C’est quoi avoir confiance en soi ?

Avoir confiance en soi, c’est tout simplement croire en ses capacités à agir efficacement. C’est pourquoi il est tellement difficile  de passer à l’action quand la confiance en soi s’est évaporée. Généralement, suite à une ou plusieurs actions dont la finalité nous a frustré, déplu ou déçu, le manque de confiance en soi s’installe et réduit nos capacités à agir. C’est un cercle vicieux qui peut très bien s’inverser dès lors que l’on reprend confiance en notre capacité à passer à l’action.

Plus facile à dire qu’à faire.

D’autant plus qu’avoir confiance en soi n’est pas une finalité en soi. J’ai remarqué chez les personnes que j’accompagne que souvent, elles faisaient référence à un manque de confiance en elles. Mais ce n’est pas forcément le terme qui correspond à leur situation. En fait, on confond confiance en soi et estime de soi.

L’estime de soi, c’est le jugement que l’on se porte. L’enjeu, c’est notre rapport à nous-même.

Avoir confiance en soi est une des 4 composantes de l'estime de soi

Pourquoi avoir confiance en soi est si difficile de nos jours ?

Parce que notre estime de nous-même est mise à mal en permanence. Nous n’avons de cesse de nous comparer, de nous jauger, de nous juger. Notre nature nous pousse à toujours vouloir ce que nous n’avons pas. Plus grand, plus riche, plus musclé, plus intelligent, plus fort, plus jeune, plus beau… Nous ne sommes jamais contents.

Vous pouvez blâmer la terre entière, les médias, le système, la société, votre éducation, vos parents, votre conjoint, vos amis et pourtant vous êtes seul capable de changer l’image que vous avez de vous-même.

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Comment faire pour avoir confiance en soi à nouveau ?

Vous l’avez compris sans confiance en soi pas de passage à l’action. C’est pourquoi j’ai créé la formation « 10 jours pour booster votre confiance en vous et votre carrière« . Une formation que j’ai voulu accessible à tous et donc 100% en ligne et gratuite.

L’étape 1 : Identifiez vos manques va vous servir à mieux cerner votre(vos) problématique(s). Vous pensez que vous souffrez d’un manque de confiance en vous mais il peut tout aussi bien s’agir d’un manque d’affirmation d’acceptation ou de connaissance de vous-même.

Une fois votre problématique cernée, comprise et priorisée, vous passerez en étape 2: Amorcez le changement. Cette étape est essentielle pour la suite de votre travail sur vous-même. Elle va vous permettre de définir votre motivation à changer ce qui vous pose problème.

Si vous n’êtes pas animé d’une véritable motivation, vous ne pourrez rien changer dans votre vie.

Enfin la dernière étape : Passez à l’action,  vous permettra de passer à l’action en adoptant des comportements qui favorisent cette mise en mouvement. Je vous explique comment vous fixer des objectifs et comment les atteindre.

Quelques jours plus tard vous recevrez une étape bonus : les freins. Vous y découvrirez certainement un ou plusieurs comportements qui vous empêche d’agir.

En attendant que vous rejoignez la formation, voici 5 comportements qui, au contraire, favorisent à avoir confiance en soi et le passage à l’action

Avoir confiance en soi en favorisant l'estime de soi

 

Conclusion

Même si vous vous trouvez dans une situation qui vous dérange, vous vous y êtes habitués. Alors vous allez vous trouver un paquet d’excuses pour ne pas en sortir. Pas le temps, pas envie, pas la peine…jusqu’au jour où il sera trop tard. Comme si vous aviez un caillou dans la chaussure et que vous préfériez ressentir cette douleur à chaque pas plutôt que de vous arrêter une minute pour vous en débarrasser.

Débarrassez-vous de ce caillou. Passez à l’action.

 

Avez-vous hésité à faire la formation mais finalement l’avez remis à plus tard ? L’avez-vous commencé et ne l’avez pas terminé ? Vous avez fait la formation et vous avez adoré ou bien en ressortez plutôt sceptique ? Connaissez-vous d’autres solutions pour avoir confiance en soi ? Tout cela est fort intéressant. Faites-moi part de vos commentaires et remarques à la fin de l’article.

A bientôt pour de nouvelles aventures

Stéphanie

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